Il vivait dans le pays de Léon, en Bretagne. Sa famille était pauvre et il dut travailler très jeune. Mais il voulait être prêtre. Il se rendit auprès de l'évêque de Rennes qui le nomma curé dans une petite paroisse où il resta treize ans à la grande joie de ses paroissiens. Avec l'accord de son évêque, il quitta le clergé diocésain pour entrer dans l'Ordre de Saint François où il put vivre enfin l'austérité et la pauvreté qu'il souhaitait. Il observa la Règle franciscaine dans toute son intégralité. C'est ainsi qu'il rejoignit le chœur des saints et fut inhumé à Quimper."Né au XIIIe siècle, Jean Discalcéat est plus connu sous le nom de Santig Du (le petit saint noir). Particulièrement honoré dans notre diocèse, c'est la voix du peuple qui a élevé cet humble Franciscain au rang de saint. 'Vox populi...' Aussi bien de son vivant qu'après sa mort, des miracles lui ont été attribués. De la chapelle de son couvent, ses reliques ont plus tard été transférées à la cathédrale Saint-Corentin. Miraculeusement préservées durant la période révolutionnaire, ces reliques et une statue à son effigie (du XVIIe siècle) continuent d'attirer nombre de personnes qui viennent implorer l'intercession du saint pour des maux de tête, des objets perdus ou toute autre raison.
'Aux pieds de Santig Du, la tradition veut que l'on dépose du pain que des indigents viennent ensuite récupérer', commente Henri, un accueillant de la cathédrale. Ainsi, Jean Discalcéat contribue aujourd'hui encore à nourrir les pauvres dont il s'est occupé toute sa vie."
(diocèse de Quimper et Léon - Santig Du 'petit saint' du peuple)