Issu d'une famille cathare de Lombardie, il entra chez les dominicains de Bologne où il avait suivi les cours de la célèbre Université. Il voulut combattre les erreurs au milieu desquelles il avait vécu sa jeunesse. Il fut l'un des plus redoutables inquisiteurs. Il s'appuyait sur les confréries mariales pour mieux encadrer la masse des fidèles. Son œuvre à Milan comme à Florence fut immense et il s'attira nombre d'inimitiés. Un jour qu'il se rendait de Côme à Milan, il fut attaqué par un certain Carino qui le tua d'un coup de faucille dans le crâne et l'acheva en lui enfonçant son épée dans le cou. Plus tard, Carino qui avait réussi à s'enfuir de la prison, entra chez les dominicains, saisi de repentir et demanda à y expier sa faute. Il devait d'ailleurs mourir lui-même en odeur de sainteté. Deux ans après sa mort, Pierre de Vérone était canonisé pour exalter ce héros de la lutte contre l'hérésie.
Voir aussi 'Pierre de Vérone' sur le site de la province des dominicains du Canada.
Près de Milan, en 1252, la passion de saint Pierre de Vérone, prêtre de l'Ordre des Prêcheurs et martyr. Né de parents nobles mais manichéens, il embrassa, encore enfant, la foi catholique et reçut, adolescent, l'habit des frères prêcheurs des mains de saint Dominique. Il mit ensuite toute son ardeur à réfuter les hérésies et, frappé au crâne par des conjurés sur la route de Côme à Milan, il écrivit de son sang le début du Credo.
Martyrologe romain