Frère cadet de saint Théodore Studite, il reçut une bonne éducation, dans une famille qui était de haute condition. Mais un jour, toute la famille décida d'entrer dans la vie monastique. Sa mère et sa sœur prirent le voile dans un monastère de Constantinople. Son père, ses deux frères et plusieurs membres de la famille, se retirèrent dans leur propriété près du Mont Olympe de Bithynie, qu'ils transformèrent en un monastère. S'étant opposés à l'empereur, ils connurent la persécution et même la prison. Au moment du changement de règne, ils revinrent d'abord à Sakkoudion puis à Constantinople où ils eurent la charge de restaurer le monastère de Studion. Là encore il connut quelques difficultés avec l'empereur. Il fut exilé en Thessalie. C'est là qu'il meurt, manquant même du plus strict nécessaire. Son corps fut abandonné sans sépulture dans un endroit boisé et humide. Quelques années plus tard, ses reliques furent déposées dans l'église du Studion.
En Thessalie, l'an 832, le trépas de saint Joseph, évêque de Thessalonique. Frère de saint Théodore Studite, il fut d'abord moine et composa de nombreuses hymnes. Promu ensuite, sans tarder, à l'épiscopat, il supporta des peines nombreuses et sévères pour la défense de la discipline ecclésiastique et celle des saintes images, et, relégué en Thessalie, il y mourut de faim.
Martyrologe romain