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Sur les traces de saint François Xavier, les pères Jésuites et les frères franciscains avaient profondément enraciné le christianisme dans le sol japonais. Ecoles, paroisses, hospices et léproseries témoignaient de la vigueur de cette jeune Eglise. Mais, à cette date, le Japon est en proie à des bouleversements politiques importants. Le shogun Taïcosama cherche à unifier le pays en limitant l'influence des daïmios locaux. Il veut aussi limiter l'influence des étrangers au Japon. Or le christianisme est une importation étrangère : le shogun s'en prend donc aux chrétiens. En 1587, les missionnaires sont expulsés, le christianisme interdit. Celui-ci s'enfouit et devient clandestin. Dix ans plus tard la persécution reprend de plus belle. En février 1597, vingt-six chrétiens sont arrêtés : des jésuites, des franciscains, des laïcs tertiaires de saint François, des enfants de chœur...
Parmi eux, Paul Miki, premier jésuite japonais et prédicateur passionné. On les promène de ville en ville, pour l'exemple, pour dissuader ceux qui seraient tentés d'embrasser la religion interdite. Torturés, les martyrs continuent à prêcher et à chanter pendant leurs supplices avant de finir crucifiés sur une colline proche de Nagasaki, face à l'Occident, comme pour narguer cet horizon d'où venait le christianisme.
Voir aussi: Saints Paul Miki, Jean Soan (de Goto) et Jacques Kisai sur le site internet des jésuites.
(*) Jean Soan de Goto, Jacques Kisai, religieux jésuites; Pierre-Baptiste Blazquez, Martin de l'Ascension Aguirre, François Blanco, prêtres franciscains; Philippe de Jésus de Las Casas, Gonzalve Garcia, François de Saint-Michel de la Parilla, religieux franciscains; Léon Karasuma, Pierre Sukejiro, Côme Takeya, Paul Ibaraki, Thomas Dangi, interprête, Paul Suzuki, catéchistes; Louis Ibaraki (11ans), Antoine (13 ans), Michel Kozaki et son fils Thomas; Bonaventure, Gabriel, Jean Kinuya, Matthias, François de Méako, médecin, Joachim Sakakibara, médecin, François Danto, néophytes.
Au martyrologe romain au 5 février: À Nagasaki au Japon, en 1597, la passion de saint Paul Miki et vingt-cinq compagnons, dont la mémoire est célébrée le lendemain donc le 6 février.
Martyrologe romain
Martyrs à Cordoue (+ 856)
Martyrs à Rome (date ?)
Martyrs au Laos (+ 1960)
Christian, Christophe, Luc, Michel, Bruno, Célestin et Paul, martyrs en Algérie (+ 1996)
Évêque de Verdun (+ v. 647)
Disciple de saint Serge de Radonège (+ 1429)
Et ses compagnons martyrs à Gaza (IVe siècle)
Martyr dans l'île de Chypre (+ 760)
Saint Apôtre (Ier siècle)
Diacre et martyr à Cordoue (+ 851)
évêque de Naples (+ 1578)
(+ 1840)
Archevêque de Constantinople (+ v. 350)
Évêque de Corinthe (+ 885)
Fondateur des Passionistes (+ 1776)
(+ 1597)
évêque (IVe siècle)
évêque de Pruse (Prusias) en Bithynie (+ 850)
(IXe siècle)
Martyr du Vietnam (+ 1862)
(+ 1818)
Martyrs à Antioche de Syrie (date ?)
Humaniste vénitien (+ 1528)
évêque et martyr (+ 1960)
Martyr vietnamien (+ 1859)
Martyr en Corée (+ 1840)
Pape (93e) de 757 à 767 (+ 767)
Martyr en Chine (+ 1900)
Ermite en Thébaïde (+ 345)
Prêtre et martyr (+ 1857)
Fondateur du monastère de Stylos (+ 955)
Martyr (+ 1683)
Ermite en Egypte (+ 340)
Martyr en Cochinchine (+ 1859)
Prêtre chinois du Sichuan, martyr (+ 1818)
Martyr en Chine (+ 1900)
Fondateur de l'Union Missionnaire Du Clergé (+ 1952)
Et ses compagnons martyrs, Pierre Almato, Pierre Onizuko, postulant jésuite et un jeune serviteur japonais (+ 1622)
Prêtre polonais (+ 1926)
Martyr à Tho-Duc en Annam (+ 1833)
Évêque de Tricastin (IVe siècle)
Pape (262e) de 1963 à 1978 (+ 1978)
Martyrs en Chine (+ 1900)
Laïc et 123 compagnons, martyrs en Corée (+ 1791)
Martyrs en Corée (+ 1840)
Martyrs de la guerre civile espagnole (+ 1936)