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Cet herbager du centre de la Suisse, du canton d'Unterwald, eut une grande influence dans les cantons de langue germanique qui ont été à la naissance de la Confédération helvétique. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, il ne suivit pas immédiatement ce qui était sa vocation première. Il épousa une femme courageuse, Dorothée Wiss, qui lui donna cinq filles et cinq fils. Il tenait sa place dans la vie politique du canton comme conseiller, mais aussi comme officier dans l'armée. Mais ce bon père de famille, cet homme d'un grand civisme, se retire dans un lieu solitaire pour prier chaque fois qu'il le peut. A cinquante ans, n'y tenant plus, il se laisse happer par la contemplation. Il demande à sa femme et à ses grands enfants l'autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Permission accordée qui devrait mériter à Dorothée aussi la reconnaissance de l'Église pour l'héroïcité de ses vertus. Nicolas s'enfonce dans la prière. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses. Son jeûne est absolu, scrupuleusement vérifié par des espions de l'évêque du lieu. Curieusement, plus il s'isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Et c'est ainsi qu'il sauva sa patrie en 1471, lors de l'invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l'annexer et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons, au risque de la désagrégation de la confédération.
Canonisé le 15 mai 1947, il est patron principal de la Confédération helvétique.
En Suisse, le 25 septembre, Solennité de saint Nicolas de Flüe, célébrée le 21 mars dans l'Église universelle.
Au Ranft, près de Sachseln en Suisse, l'an 1487, saint Nicolas de Flüe, qui, à l'âge de cinquante et un ans, se sépara de sa femme et de ses dix enfants pour répondre à un appel d'en-haut à une vie plus parfaite et, s'écartant dans la montagne, vécut en ermite sur un escarpement, dans une pénitence très âpre et un mépris du monde qui le rendirent célèbre. Il ne sortit qu'une seule fois de sa cellule, quand menaçait la guerre civile, pour mettre la paix entre les adversaires par une brève exhortation.
Martyrologe romain
Martyrs du Vietnam (+ 1839)
Frère mineurs, martyrs à Ceuta, au Maroc (+ 1227)
Prêtres (+ 1586)
Religieux camillien (+ 1964)
Prêtre - fondateur des Instituts pour l'éducation (+ 1865)
Surnommé le Facteur (+ 1583)
Archevêque de Bologne (+ 1443)
Prêtre de l'Ordre des Minimes (+ 1686)
Prêtre diocésain et martyr (+ 1944)
Théologien orthodoxe (+ 1391)
évêque et martyr (+ 1959)
Prêtre et martyr (+ 1951)
Martyr à Smyrne (+ 1657)
Évêque en Russie (+ 996)
Martyr de l'Ordre de saint Dominique (+ 1601)
Et ses frères martyrs, les saints Jean et Stamatios (+ 1822)
Martyr (+ 1754)
Martyr (+ 1554)
Prêtre dans l'Ordre des Ermites de Saint Jérôme à Rome (+ 1449)
Prêtre capucin (+ 1958)
Évêque en Suède (+ 1391)
Martyr (+ 1795)
Martyr (+ 1617)
Évêque de Myre (+ v. 350)
Fol en Christ à l'époque du tsar Ivan le Terrible (+ 1576)
(+ 1143)
Frère de l'ordre des Ermites de Saint-Augustin (+ 1305)
Martyr (Xe siècle)
(+ 1912)
Frères mineurs, martys au Caire (+ 1358)
Ermites en Sardaigne (date ?)
Moine bénédictin (XIIe siècle)
Martyr victime du nazisme (+ 1945)
Pape (105e) de 858 à 867 (+ 867)
Martyrs en Ukraine (+ 1941)
Martyr à Constantinople (+ 1672)
(+ 820)
Patriarche (+ 925)
Pèlerin (+ 1094)
Moine à Constantinople, compagnon d'exil de saint Théodore le Studite (+ 868)
Chanoine Régulier de Saint-Augustin (XVIIe siècle)
Frère convers jésuite en Angleterre (+ 1606)
Dominicain (+ 1256)
Ermite sur l'Etna à Monte Calanna en Sicile (+ 1157)
Prêtre et martyr en Angleterre (+ 1679)
Frère prêcheur (+ 1255)
Prêtre (+ 1678)
Martyr en Suisse (+ 1618)
Prêtres et martyrs à Rochefort (+ 1794)
évêque (+ v. 1686)
Prêtre de Verdun et martyr (+ 1795)
Laïc suisse (+ 1832)
Martyrs orthodoxes (+ 1463)