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Au IVe siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.
A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d'obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l'histoire.
On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.
Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.
A ces fioritures morbides, s'ajoute au XIe siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c'est qu'au IVe siècle, l'empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Égypte. On les voit s'élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.
En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d'églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de l'Angleterre et de l'Éthiopie. Il figure sur les armoiries de la Russie (écusson de la Moscovie).
On a voulu nier son existence. L'absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.
Les circonstances exceptionnelles de sa mort l'ont fait appeler par les chrétiens d'orient "le grand martyr". Son culte s'est très rapidement développé. Il est devenu le saint protecteur de nombreux pays, de l'Angleterre, notamment, et de la Géorgie qui porte son nom.
Les croisades contribuèrent à donner au culte de saint Georges un grand éclat, notamment parmi les chevaliers français et anglais. Il était légitime que les cavaliers le choisissent comme saint protecteur. (diocèse aux armées françaises)
"La vie et la passion du Saint et glorieux Grand-Martyr Georges le Tropeophore et ses compagnons: Anatole, Protoleon, Athanase et Glykerios"
Un internaute nous indique: "saint Georges est le patron de la Catalogne, où le 23 avril est un jour férié (fête du livre et de la rose)"
Mémoire de saint Georges, martyr, dont toutes les Églises, de l'Orient à l'Occident, célèbrent depuis l'antiquité le glorieux combat à Diospolis ou Lydda en Palestine.
Martyrologe romain
Archevêque de Trivandrum (+ 1953)
Prêtre martyr à Dachau (+ 1942)
évêque allemand (+ 1833)
Prêtre et martyr à York en Angleterre (+ 1587)
Martyr des Turcs (+ 1866)
Moine (+ v. 877)
Martyr (+ 1801)
Ou Iouri, prince de Vladimir en Russie (+ 1238)
Martyr, instituteur d'un enfant turc (+ 1818)
Prêtres et martyrs à Londres (+ 1591)
Moine et évêque (+ 805)
évêque (+ 818)
(+ 1823)
Prêtre, archevêque de Paris de 1863 à 1871 (+ 1871)
Moine et ermite (+ 614)
Palefrenier (+ 1838)
Martyr en Bithynie (+ v. 730)
Évêque de Lodève (+ v. 870)
Confesseur (VIe siècle)
Évêque de Mytilène (+ 821)
(+ 1787)
Martyr (+ 1794)
Martyr (+ 1752)
(+ 1515)
(+ 1806)
Évêque de Vienne (VIIe siècle)
L'évêque du Velay le plus honoré
Au monastère Sainte Catherine du Sinaï (VIe siècle)
(+ 674)
Martyr, bénédictin en Angleterre (+ 1608)
Prêtre et martyr (+ 1943)
Higoumène d'Iviron au mont Athos (+ 1065)
évêque de Vilna (+ 1927)
Prêtre et martyr en Angleterre (+ 1610)
Fondateur de la Société de la Doctrine chrétienne (+ 1962)
Prêtre et martyr (+ 1794)