plus de 3,5 millions de pages vues par mois!
Une mère généreuse et attentionnée (VaticanNews)
- décret de vertus héroïques du 23 mars 2023 (en italien)
Née vers 1450 à Valladolid et morte le 4 mars 1529 à Torrijos, Teresa Enríquez de Alvarado a vécu en Espagne entre les XVe et XVIe siècles.
...En 1503, elle reste veuve. La foi ferme qu'elle possède et l'amour pour Jésus dans l'Eucharistie la conduisent à se détacher des fastes de la cour d'Espagne pour se consacrer à la prière et aux activités caritatives... Elle se convertit en mère et éducatrice de jeunes devenus orphelins en raison de la peste et de la famine. Elle soigne les filles, les femmes de la rue et les malades. Elle s'engage à faire revivre le culte du Saint-Sacrement. Elle gère également le patrimoine familial avec intelligence et prudence, l'affectant principalement à des œuvres de charité et à l'édification de lieux de culte. Elle contribue à la naissance de diverses confréries, d'un monastère et de quatre couvents....
- documents BnF Data - 'La folle du Saint-Sacrement', Miguel Antonio Alarcon, traduction Jean-Louis Picoche
De noble ascendance, le roi Alphonse XI le Justicier est son ancêtre, Thérèse Enriquez Alvarado de Cardenas (1450-1529) considère plus noble encore de mener à la cour puis dans le monde, après le décès de son époux le grand commandeur Gutierre de Cardenas, une vie chrétienne irréprochable et pauvre, à l'image du séraphique François d'Assise, et de venir en aide, à la mesure de ses moyens qui sont immenses, à tous les nécessiteux quelle que soit l'origine de leurs maux : la pauvreté, la maladie, la famine, la délinquance, l'ignorance, surtout spirituelle, la captivité en terre musulmane, les conséquences de la guerre. C'est dans un culte extraordinaire au Très-Saint-Sacrement de l'autel qu'elle puise cet amour de Dieu et du prochain qui la pousse sans relâche à réaliser d'innombrables œuvres de miséricorde tant spirituelle que matérielle. Rien ne lui paraît trop beau non plus pour développer ce culte et l'embellir, par la fondation de confréries et de monastères, l'entretien des tabernacles dans les églises pauvres, au point de se voir qualifiée par le pape Jules II de « La Folle du Saint-Sacrement ». De nos jours encore, les nombreux monastère des conceptionistes gardent pieusement le souvenir de cette grande bienfaitrice de leur ordre naissant. Celui de Torrijos, dans la province de Tolède, s'honore de posséder sa précieuse dépouille mortelle qu'une humilité héroïque avait réussi à cacher pendant des siècles aux yeux du monde.
- en espagnol, Teresa Enríquez de Alvarado (Medina de Rioseco, 1450 - Torrijos, 4 de marzo de 1529), Parroquia Santísimo Sacramento de Torrijos (Toledo)
Religieuse espagnole (+ 1946)
Religieuse italienne (+ 1937)
Religieuse italienne fondatrice (+ 1936)
Religieuse italienne et fondatrice des Augustines Servantes de Jésus et Marie (+ 1850)
Religieuse dominicaine (+ 1748)
Mystique portugaise (+ 1738)
Religieuse fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité (+ 1997)
Fondatrice des Dominicaines de Ste Catherine de Sienne au Portugal (+ 1916)
Fondatrice de l'Institut des soeurs pauvres (+ 1957)
Tertiaire franciscaine, visionnaire et mystique (+ 1837)
Religieuse italienne (+ 1989)
Tertiaire franciscaine italienne (+ 1876)
Carmélite, fondatrice des Thérésiennes de Saint Joseph (+ 1898)
Religieuse italienne (+ 1950)
Vierge martyre en Ligurie en Italie (+ 1944)
Carmélite chilienne - Teresa de Los Andes (+ 1920)