Siméon Cardon et cinq de ses compagnons, religieux cisterciens tués dans l'abbaye de Casamari en haine de la foi entre le 13 et le 16 mai 1799, lors de la retraite des troupes françaises du royaume des Deux-Siciles,
nouveaux saints, VaticanNews
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En janvier 1799, Naples est occupée par les Français, en avril de la même année, l'armée révolutionnaire subit plusieurs défaites contre l'Autriche et cette circonstance conduit les troupes françaises à se diriger vers le nord. Dans la retraite, les Français ont commis toutes sortes de ravages et de meurtres, s'en prenant particulièrement aux églises et aux monastères. Les soldats français étaient imprégnés d'idées révolutionnaires, contraires à l'Église et à la foi chrétienne. Le 13 mai 1799, après avoir saccagé l'abbaye de Montecassino, vingt soldats sont entrés dans l'abbaye de Casamari à la recherche d'objets précieux à piller.
Les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l'Eucharistie, les vases sacrés et les vêtements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.
- Ignace Alexandre Joseph Cardon, 1759-1799, est né à Cambrai. Moine bénédictin à l’Abbaye de Saint-Faron de Meaux, il est ordonné prêtre à Paris, en 1787. Lorsqu’éclate la Révolution, il enseigne les sciences humaines à l’Abbaye de Saint-Denis. Dès 1791, il prête le serment à la Constitution. Brièvement vicaire à la paroisse de la Madeleine à Paris, il est élu curé constitutionnel de Sommières. Son séjour en terre gardoise, de juillet 1791 à mars 1794, n’est pas la période la plus vertueuse de sa vie. Son enthousiasme pour les idées révolutionnaires l’éloigne rapidement des préoccupations pastorales. Il épouse une religieuse ursuline, s’engage dans la vie de la cité comme président des sans-culottes et officier public, et finit par renoncer au culte catholique pour ne reconnaître que celui de la raison. Nommé agent national, au début de la Terreur, il enchaîne dénonciations et arrestations de citoyens qu’il soupçonne de « fanatisme ». Il quitte Sommières pour l’Italie en tant que capitaine de convoi dans les transports militaires. Tombé malade à Laigueglia, il reste immobilisé près de trois mois. C’est là qu’il commence un chemin de conversion. Il se rend à Rome en pèlerin et, tel l’enfant perdu de la Parabole, il confesse qu’il a péché et demande humblement pardon. Revenu à la vie religieuse, il mène une vie de prière et de pénitence. Envoyé à l’Abbaye cistercienne de Casamari, il y fait profession sous le nom de Siméon-Marie. Il est vite remarqué par sa bonté et l’œuvre de miséricorde que le Seigneur opère en lui. Économe, puis prieur de l’Abbaye, il manifeste une grande charité, surtout envers les malades. Le 13 mai 1799, un groupe de soldats français qui se retiraient de Naples fait irruption dans l’Abbaye et massacre six moines, dont Siméon. « Je pardonne à ceux qui m’ont causé cette nuit d’expiation. Mes enfants, tout cela n’est rien. » sont ses dernières paroles. (diocèse de Cambrai)
Il s'est distingué pour sa sainteté de vie et surtout pour sa charité envers les malades. Il mourut le 14 mai 1799, après avoir été abattu par des soldats français.
- Domenico Maria Zawrel, né en 1725 à Cadovio (aujourd'hui République tchèque), est d'abord devenu religieux dominicain. Se sentant attiré par la vie monastique, en 1776, il demanda à entrer à l'abbaye de Casamari, faisant sa profession religieuse le 6 juin 1777.
Il était apprécié pour sa vie de prière et pour sa sagesse. Il a été tué dans la nuit du 13 mai 1799.
- Albertino Maria Maisonade, né à Bordeaux. En 1792, il entra à l'abbaye de Casamari, où il fit sa simple profession le 20 novembre 1793, comme moine choriste.
Le 13 mai 1799, il fut tué de deux coups de pistolet, alors qu'il priait avec Domenico Zawrel.
- Zosimo Maria Brambat, né à Milan, entra à l'abbaye de Casamari en 1792. Il fut admis au noviciat en 1794 et, le 20 novembre 1795, fit sa simple profession. Après avoir été attaqué et mortellement blessé le 13 mai 1799, il mourut trois jours plus tard, le 16 mai 1799, alors qu'il se rendait à Boville Ernica (Frosinone, Italie), souhaitant recevoir les derniers sacrements.
- Modeste Maria Burgen, originaire de Bourgogne, avait été trappiste à l'abbaye des Sept-Fonti, qu'il a dû abandonner après le début de la Révolution française. Entré dans l'abbaye de Casamari en janvier 1796 en tant que novice, il prononce de simples vœux monastiques le 9 janvier 1797. Le 13 mai 1799, il est tué par des soldats français.
- Mathurin Marie Pitri, né à Fontainebleau, est arrivé en Italie enrôlé, contre son gré, dans l'armée française. À Veroli, il a été hospitalisé pour une maladie grave et là, il dit à Simeone Cardon sa volonté de devenir moine cistercien s'il était guéri. Après la maladie, caché dans la maison du curé de l'hôpital de Veroli qui l'a accompagné à l'abbaye de Casamari, il a été accueilli en janvier 1799. Il a été abattu le 13 mai 1799.
Alors que la plupart des moines essayaient de se sauver, les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l'Eucharistie, les vases sacrés et les vêtements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.
Ermite à Vaucé (+ 850)
évêque de Metz, honoré dans l'ancienne liturgie de ce diocèse (IVe siècle)
Ermite (+ 1016)
Évêque de l'Église grecque-catholique ukrainienne "clandestine" (+ 1964)
Ascète en Syrie (+ 459)
évêque martyr en Corée (+ 1866)
évêque de Jérusalem et martyr (+ 107)
évêque de Séleucie et ses compagnons martyrs au temps du roi Sapor (IVe siècle)
Religieux (Ier siècle)