Bienheureuse Eulalie Placide Viel

Supérieure des Filles de la Miséricorde (+ 1877)

Née dans une ferme de la région d'Avranches en Normandie, elle rencontra sainte Marie-Madeleine Postel, fondatrice de Sœurs des Écoles chrétiennes. Elle entra dans cette congrégation où elle fut assistante générale à l'âge de 26 ans puis succéda à la sainte fondatrice à l'âge de 31 ans. Elle connut bien des jalousies de la part de certaines sœurs, jusqu'au jour où elle obtint l'approbation pontificale pour son institut. Malgré une grande timidité, elle sut mener, avec audace et pour eux, une vie de charité au service des pauvres. Elle sut s'y sacrifier pleinement. Elle a été reconnue bienheureuse le 6 mai 1951 par le pape Pie XII.
Née à Quettehou, en 1815, Victoire Viel était entrée au noviciat de l'Abbaye en 1833. Elle fut aussitôt remarquée par Mère Marie-Madeleine Postel qui veilla spécialement sur sa formation spirituelle, la nomma conseillère de sa congrégation et l'envoya parfaire son instruction à l'École Normale d'Argentan, puis à Paris quêter à la Cour, pour relever les ruines de l'église abbatiale et de ses bâtiments. Elle la préparait ainsi à lui succéder. A partir de 1846, devenue supérieure de l'abbaye de Saint-Sauveur, la Mère Placide reprit ses quêtes dans la Manche, dans la capitale, en Allemagne et en Autriche afin d'achever la reconstruction de l'abbatiale et du monastère. Elle avait une confiance absolue en la Providence et, comme sainte Marie Madeleine Postel, elle avait le don de prophétiser... Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
À Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie, l'an 1877, la bienheureuse Placide (Eulalie Viel), vierge, qui dirigea avec zèle et humilité la Congrégation des Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde.

Martyrologe romain

"J'aimerais une maison remplie d'enfants et dans laquelle le Bon Dieu serait bien servi" "Si Jésus dit à un cœur impatient: sois patient, il le sera; s'il dit à un cœur froid et peu charitable: sois brûlant et charitable, il le sera; s'il dit à un cœur rempli d'affection pour le monde: sois détaché, aussitôt il sera changé. Qu'il est grand et puissant, celui qui opère tant de merveilles...".

lettre de Placide Viel
Données protégées - Reproduction interdite