Saint Mary

Vénéré comme un solitaire des monts cantaliens, Mary a sans doute vécu au VIe ou VIIe siècle.
Un internaute nous indique: il existe un saint Mary auvergnat, qui a donné son nom au Puy-Mary, mont cantalien, et à plusieurs communes ou paroisses auvergnates, principalement dans le Cantal (Saint-Mary-le-Plain, Saint-Mary-le-Cros, etc.). Il s'agit d'un ermite nommé en latin Marius (date incertaine: IIIe siècle comme compagnon d'Austremoine, ou plutôt Ve/VIe siècle) dont les principales reliques ont fait l'objet d'un transfert forcé vers 990-1070, après avoir été abritées dans l'ancien monastère de Mauriac (Nord-ouest du Cantal), elles se trouvent dans la basilique ND des Victoires de la même ville. Lors de la création des nouveaux ensembles paroissiaux, l'ensemble constitué autour de Massiac (GoogleMaps) a pris le nom de "Paroisse Saint-Mary de Haute-Auvergne" (site internet). Il figure toujours dans l'actuel Livre des Heures du diocèse de Saint-Flour; l'ancienne fête a été déplacée du 8 au 9 juin; mémoire obligatoire à Mauriac, facultative dans le reste du Cantal. 
- Voir l'ouvrage Saint Mary, aux sources du christianisme en Haute-Auvergne, co-écrit par Pierre Moulier et Marc-Yvon Duval, numéro thématique de la revue Patrimoine en Haute Auvergne (numéro 34, mai 2017).
- "C'est probablement au VI ou au VII siècle que Saint Mary se retira dans la solitude de la vallée de Montjournal, pour s'adonner à la vie érémitique. Des chrétiens ayant découvert sa retraite, il participa à l'évangélisation de cette région. Il fut enseveli à St Mary-le-Cros. Un sanctuaire s'éleva sur sa tombe, d'où, vers 1050, ses reliques furent transférées en l'église Saint-Pierre de Mauriac." Vidéo diocèse de Saint-Flour