A 13 ans elle quitta son village pour se rendre à Cologne dans l'espoir d'être admise chez des religieuses. Elle fut acceptée par des béguines. Elle connut alors une vie d'austérité qui la mit à rude épreuve, mais après avoir résisté aux tentations, elle connut vingt-quatre années de paix spirituelle. Ses reliques sont pieusement conservées à Juliers en Rhénanie.
"Quelle providence a mis, un jour de 1267, sur le chemin d'un frère prêcheur suédois, étudiant au Studium Generale de Cologne, intelligence déliée, nature mélancolique, Christine, une jeune paysanne stigmatisée du bourg westphalien de Stommeln? De cette rencontre, que va suivre une nuit de veille "lumineuse comme le jour", écrira Pierre citant le psaume 139, va naître une relation fascinée de vingt-deux ans, ponctuée de seize visites et d'une longue correspondance, qui ne s'achèvera qu'à la mort de Pierre en 1289. C'est donc ce que racontent les manuscrits conservés dans une église de Jülich en Westphalie, copiés en 1340, soumis à un toilettage philologique rigoureux en 1894, traduits pour le première fois en suédois en 1952, objets de la présente édition."
- Christina de Stommeln, le mouvement béguinal.
Près de Cologne en Allemagne, l'an 1312, la bienheureuse Christine de Stommeln, vierge, qui communia aux souffrances du Christ et vint merveilleusement à bout de toutes les tentations du monde.
Martyrologe romain
Religieuse augustine (+ 1310)
Ermite (+ 1160)
Martyre en Perse (+ 559)
Martyre (+ v. 300)
Religieuse augustine (+ 1543)
Fille d'un médecin de Lugano (+ 1458)
Mystique à Saint-Trond (+ 1224)
Martyre bulgare (+ 1795)