Né dans une famille aisée non loin de Smyrne, il fut capturé avec d'autres chrétiens par les Turcs Seljoucides qui ravageaient alors toute l'Asie Mineure. Ayant réussi à payer leur rançon grâce à des chrétiens amis, ils furent libérés et saint Grégoire se rendit à Chypre, puis au Sinaï pour y trouver la solitude qui rapproche de la présence de Dieu. La jalousie s'installant entre les moines, il préféra quitter le monastère de Sainte Catherine plutôt que de briser l'unité. Après un pèlerinage en Terre Sainte, il trouva une grotte pour se retirer dans l'île de Crète. Il préféra finalement le Mont-Athos au monastère de Philotheou, où il put pratiquer l'hésychia et la prière contemplative. Ses écrits spirituels forment d'ailleurs une partie fondamentale de la "Philocalie". De nouvelles invasions des Turcs le mirent dans l'obligation de quitter quelque temps la Sainte Montagne. Durant les dernières années de sa vie de nombreux disciples rayonnèrent sa spiritualité. Ils étaient Grecs, Bulgares, Serbes, Roumains. Ils s'appelaient saint Cyprien de Kiev et saint Euthyme de Tirnovo. On peut dire que saint Grégoire le Sinaïte est la source de ce vaste mouvement hésychaste que Byzance allait bientôt léguer au monde slave comme son héritage le plus précieux.
Originaire d'Asie Mineure, il voyagea beaucoup dans sa jeunesse, comme tous les moines d'Orient à cette époque. On retint de lui son séjour au Mont-Sinaï, d'où son nom. Il était moine en Crète depuis plusieurs années, quand il découvrit la prière intérieure ou prière du cœur. Il se rend au Mont-Athos et c'est là qu'elle lui est pleinement révélée et donnée par Dieu. Il comprend alors que le but de la prière est de faire jaillir en la conscience la grâce baptismale enfouie sous les soucis de la vie. Son biographe dira qu'à cette époque il ne se trouvait pas trois moines sur la Sainte Montagne qui connussent la prière intérieure. Il y consacrera le reste de sa vie. Quand des pirates turcs le chassent de l'Athos, il continue son enseignement dans un petit village proche de la frontière bulgare et répand cette doctrine au milieu du monde des laïcs. Il est considéré comme l'un des pères du mouvement "hésychaste" (recherche de la paix du cœur par l'invocation répétée du nom de Jésus). Son influence sera grande dans tout l'Orient chétien.
Il figure au 27 novembre sur certains calendriers orthodoxes.
Prêtres dominicains (XIIIe siècle)
Martyrs de la guerre civile espagnole (+ 1936)
Moine à Komelsk puis à Kostroma (+ 1565)
évêque d'Elvire en Espagne (IVe siècle)
(+ 303)
évêque de Langres (+ 539)
(+ 861)
(+ 990)
évêque de Padoue (+ 1697)
Prêtre ermite de Saint-Augustin (+ v. 1343)
évêque de Stanislaviv et martyr (+ 1945)
Évêque d'Agrigente en Sicile (+ v. 603)
(+ 820)
(IXe siècle)
évêque d'Auxerre (+ 530)
Abbé (+ 996)
Abbé à Susteren, dans le Limbourg (+ 775)
Moine au monastère de Narek, docteur de l'Église (+ v. 1005)
Patriarche de Constantinople, docteur de l'Église (+ 390)
Confesseur (+ 1240)
Évêque de Nysse (+ 394)
évêque en Inde (+ 1902)
(+ 570)
Évêque (+ 595)
Religieux de la Société du Verbe divin et martyr (+ 1943)
Pape (89e) de 715 à 731 (+ 731)
Pape (90e) de 731 à 741 (+ 741)
Fondateur de monastères (XIVe siècle)
Apôtre de l'Arménie (+ v. 325)
Moine à Thessalonique et à Constantinople (+ 842)
Grégoire le Grand (+ 604)
Pape (64e) de 590 à 604 - Docteur de l'Église (+ 604)
Évêque de Néocésarée (+ v. 270)
évêque de Constantinople (IVe siècle)
(+ 1596)
Évêque de Bergame (+ 1697)
Ermite dans la région de Pithiviers (XIe siècle)
Archevêque de Thessalonique (+ 1360)
Patriarche de Constantinople (+ 1821)
Pape (155e) de 1073 à 1085 (+ 1085)
Pape (182e) de 1271 à 1276 (+ 1276)