Vladimir était le plus jeune fils du prince de Kiev, Sviatoslav. Sa mère s'était convertie au christianisme, mais le jeune prince fut élevée dans le paganisme. En 980, il devint prince de Kiev, après avoir éliminé son frère aîné (qui avait lui-même assassiné un autre de leurs frères). Son alliance est alors sollicitée par les Bulgares, les Khazars, les Allemands et les Byzantins qui représentent les quatre religions de présence: l'islam, le judaïsme, le christianisme latin et le christianisme byzantin. Vladimir, d'après la tradition, envoie alors des ambassadeurs recueillir de plus amples renseignements sur ces religions. L'islam des Bulgares respire la tristesse; les offices latins des allemands sont dépourvus de beauté. A Constantinople, la splendeur de la liturgie célébrée dans l'église Sainte Sophie, l'encens projeté vers le ciel par le balancement des lourds encensoirs, l'or des icônes, les hymnes célestes transportent d'enthousiasme les âmes slaves des envoyés du prince: "Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre ! c'est là que Dieu demeure avec les hommes!" Vladimir se fait donc baptiser, dans le Dniepr, avec tous ses sujets en 988 et reçoit pour épouse une princesse byzantine.
Une évangélisation plus profonde du pays suivit rapidement cet acte fondateur du baptême de la Rous' de Kiev(*).
Lire aussi:
- Homélie de Jean-Paul II, 10 juillet 1988, Divine liturgie du rite byzantin-ukrainien pour le millénaire du baptême de la Rus' de Kiev dans la Basilique Saint-Pierre
[Italien]
- Homélie de Jean-Paul II, 24 juin 2001, à l'aéroport de Chayka (Ukraine)
"C'est ici qu'eut lieu le Baptême de la Rus'. De Kiev commença la floraison de vie chrétienne que l'Evangile devait d'abord susciter dans la terre de l'antique Rus', puis dans les territoires de l'Europe de l'Est et, ensuite, au-delà de l'Oural, dans les territoires asiatiques. Kiev a donc également joué, dans un certain sens, le rôle de "précurseur du Seigneur" parmi les nombreux peuples à qui l'annonce du salut devait parvenir à partir d'ici.
Saint Vladimir et les habitants de la Rus' reçurent le baptême de missionnaires provenant de Constantinople, le plus grand centre du christianisme de l'Orient, et la jeune Eglise entra ainsi dans le cadre du très riche héritage de foi et de culture de l'Eglise byzantine."
(*) Un internaute du Conseil Paroissial de la Paroisse St Vladimir le Grand à Paris et du Conseil de l'Exarchat de l'Église Gréco Catholique en France nous signale qu'il s'agit à cette époque de la Rous de Kiev appelée dans les écrits occidentaux Ruthénie.
À Kiev dans la Rus, l'an 1015, saint Vladimir, prince qui reçut au baptême le nom de Basile et mit tous ses soins à la diffusion de la foi orthodoxe dans les peuples qui lui étaient soumis.
Martyrologe romain
(+ 1600)
Fol en Christ (+ 1552)
évêque de Parion dans l'Hellespont (+ 735)
Prêtre et martyr (+ 362)
(+ 1671)
évêque d'Amasée (+ v. 322)
(+ 1295)
Apôtres de la Crimée (IVe siècle)
Et sainte Emmélie, parents d'une étonnante famille de saints (+ 349)
Moine, évêque de Césarée de Cappadoce, docteur de l'Église (+ 379)
Ermite en Bithynie (+ 952)
Fondateur de la famille religieuse de Sainte-Croix (+ 1873)
évêque de l'Église grecque-catholique d'Ukraine et martyr (+ 1973)
Martyrs en Ukraine (+ 1941)
Moines à Constantinople (+ 741)
Prêtre ukrainien martyr (+ 1946)
(+ 1050)
Martyr (+ 1954)
Prêtre de Poznan et martyr en Allemagne (+ 1940)