- François: «c’est en nous laissant toucher par Jésus que nous guérissons à l’intérieur» - Voir la vidéo le 11 février 2024, canonisation de Mama Antula, première sainte d'Argentine
- Le 25 octobre 2023, le décret sur le miracle attribué à la bienheureuse Maria Antonia approuvé; plus connue sous le nom de Mama Antula, Maria Antonia de Saint-Joseph, originaire d'Argentine et béatifiée le 27 août 2016 à Santiago de Estero.
- Le 4 mars 2016, décret de reconnaissance de miracle (en italien) attribué à la servante de Dieu María Antonia de San José (María Antonia de Paz y Figueroa 1730 - 1799), argentine fondatrice de la maison d'exercices spirituels de Buenos Aires.
Maria Antonia de Paz y Figueroa est née en 1730 à Santiago del Estero, Argentine. Descendante d'une illustre famille de conquérants et gouverneurs, son enfance se déroule à la campagne, dans la ferme familiale en contact avec les indigènes. À 15 ans, elle décide de se consacrer à Dieu... À cette époque, la vie religieuse pour les femmes se réduisait aux congrégations cloîtrées et Maria Antonia voulait travailler au sein de sa communauté, donc elle a décidé de porter une tunique noire et de vivre avec d'autres femmes, on les appelait Béates.
Guidées par un prêtre jésuite nommé Gaspar Juárez, elles se dédient à aider les prêtres, à enseigner aux enfants, à coudre, à soigner les malades et a distribuer des aumônes.
En 1767, Charles III d'Espagne a décidé d'expulser les jésuites d'Amérique. Maria Antonia avait 37 ans et souhaite rétablir les Exercices Spirituels de Saint Ignace. Cela n'a pas été bien accueilli par la communauté, car il y avait un environnement hostile à tout ce qui était jésuite, mais elle poursuit son idée d'organiser cette pieuse pratique. Les participants vivaient dans un espace clos pendant plusieurs jours à écouter les conférences et en réflexion sur sa vie pour mettre en œuvre le bien dans son âme.
Maria Antonia commence à inviter les gens à ces retraites entre 1768 et 1770. Elle parcourt pieds nus les villes de Santiago del Estero, Silípica, Loreto, Salavina, Soconcho, Atamasqui, etc. Elle a également décidé d'aller vers les autres provinces en se dirigeant vers Catamarca, La Rioja, Jujuy Salta et Tucumán. L'évêque de Tucumán lui a donné l'autorisation et ainsi commence l'acceptation de cette pratique religieuse. Les fruits de ces exercices sont reconnus pour le bien qu'ils font aux gens et aux changements qu'ils impliquent dans leur vie quotidienne. Les exercices duraient 10 jours et se faisaient tout au long de l'année. Les dames vivaient avec leurs servantes et les hommes, qui restaient séparés des femmes pendant les exercices, vivaient avec leurs 'aides de camp'.
Après le succès et les bons fruits de ces retraites, Maria Antónia décide de partir à Buenos Aires. A cette époque, cela a été considéré comme une folie, parce qu'elle devait faire 1400 km à pied. Les dangers sont multiples, car il avait des animaux sauvages (léopards et sangliers) et aussi des Indiens et des voleurs qui attaquaient les voyageurs. Une des phrases qui a guidé ses pas était 'la patience est bonne, mais encore meilleure est la persévérance', et elle l'a appliquée au maximum.
Quand elle arrive à Buenos Aires, en septembre 1779, Maria Antónia rend visite au Vice-roi et à l'évêque, mais il va falloir attendre un an jusqu'à ce qu'ils lui accordent la permission d'exercer cette pratique. Le Vice-roi Vertiz avait une énorme haine pour tout ce qui était jésuite et commença par refuser l'autorisation.
En 1780 les retraites commencent à Buenos Aires avec un succès incroyable, ce qui oblige l'évêque à changer d'avis et à soutenir cette œuvre, car il en voyait les fruits dans les fidèles. Il y a eu des groupes de 200 personnes et la Providence était de plus en plus généreuse dans la réponse aux besoins des participants. Maria Antónia donnait la nourriture qui restait aux prisonniers et aux mendiants qui passaient près de la maison. Elle écrit: 'Je vois que la divine Providence me sauve infailliblement pour que je continue et chaque jour de plus en plus le public expérimente ses fruits. En quatre ans d'Exercices plus de 15.000 personnes se sont approchées'.
Alors, son désir 'd'aller où Dieu n'était pas connu' conduit Maria Antonia en Uruguay, Colonia et Montevideo, où elle restera trois ans. De retour à Buenos Aires, elle commence la construction de ce qui est aujourd'hui l'un des bâtiments les plus anciens de la capitale argentine, la Santa Casa de Ejercicios Espirtuales sur Avenida Independencia nº1190. Elle fait du porte à porte, y compris chez le Vice-roi, pour faire connaitre son œuvre, car elle dit : 'l’œuvre était de Dieu et pour Dieu', et c'est ainsi qu'elle bâtit cette magnifique maison.
Son travail est connu en France, dans le monastère de Saint-Denis à Paris, où la prieure du Carmel était la tante du roi Louis XVI. Ses lettres ont été traduites en plusieurs langues: latin, français, anglais, allemand et russe. Ces lettres sont envoyées dans divers pays, dont la Russie.
La force qui en émane est témoin et modèle pour les couvents, conduisant à la rédaction d'un article intitulé 'La bannière de la femme forte', publié en 1791.
Maria Antonia effectue de nombreux miracles, y compris la multiplication des aliments quand ils manquaient pour les gens qui faisaient les exercices spirituels, et le pain qui s'est transformé en fruits, ou même quand il n'y avait pas de graisse pour préparer les aliments, il y avait toujours quelqu'un qui passait et faisait un don, laissant ce qu'il manquait ce jour-là.
Maria Antonia est morte le 7 mars 1799, à 69 ans. Elle a été enterrée dans la basilique de Notre-Dame de la Miséricorde, au 1524, rue Bartolomé Mitre, à Buenos Aires. Le 12 juillet 1799, on lui rend hommage à la basilique de Saint-Dominique. Au moment de sa mort, on estimait qu'entre 70.000 à 80.000 personnes avaient bénéficié des retraites qu'elle a organisées.
En espagnol:
- María Antonia de San José appelée Mama Antula
- Hijas del Divino Salvador, congrégation des Filles du Saint Sauveur.
Consacrée de l'Institut séculier 'Petite Famille Franciscaine' (+ 1962)
Religieuse italienne fondatrice (+ 1838)
Père et mère de famille (XXe siècle)
Jeune martyre en Albanie (+ 1826)
Mystique espagnole (+ 1760)
Religieuse italienne (+ 1914)
Laïque italienne (+ 1971)
Mystique italienne (+ 1980)
Religieuse basque espagnole (+ 1918)
Religieuse clarisse italienne du monastère de Fabriano (+ 1963)
Congrégation des Carmélites missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (+ 1957)
Fondatrice des Servantes guadeloupéennes du Christ prêtre (+ 1973)
Religieuse - martyre de la guerre civile espagnole (+ 1936)
Fondatrice (+ 1866)
9 religieuses et une laïque martyres de la guerre en Espagne (+ 1936)
Laïque mexicaine, fondatrice (+ 1937)
Religieuse italienne de l'institut des Soeurs Crucifiées Adoratrices de l'Eucharistie (+ 1912)
Religieuse à Porto au Portugal (+ 1899)
Religieuse espagnole, fondatrice de la Compagnie du Sauveur (+ 2001)
Religieuse espagnole (+ 1991)
Fondatrice des 'Apostole del Sacro Cuore' (+ 1973)
Martyre à 12 ans (+ 1902)
Fondatrice des tertiaires de Saint François au Sud Tyrol (+ 1705)
Fondatrice de l'Hôpital des Incurables de Naples et des Moniales clarisses capucines (+ 1539)
Religieuse espagnole des Ecoles Pies (+ 1978)
Religieuse salésienne du Nicaragua (+ 1977)
Cofondatrice des bénédictines de la Divine Providence de Voghera (+ 1882)
Fondatrice des religieuses du Coeur de Jésus en Sicile (+ 1910)
Fondatrice des soeurs apostoliques du Christ crucifié (+ 1975)
Religieuse italienne et fondatrice des Augustines Servantes de Jésus et Marie (+ 1850)
Veuve de saint Isidore le laboureur (XIIe siècle)
Religieuse Fille de Marie Auxiliatrice (+ 1969)
Fondatrice de la congrégation des Pauvres Servantes de Jésus-Christ (+ 1898)
Religieuse italienne (+ 1890)
Martyrs de la guerre civile espagnole (+ 1936)
Fondatrice des Servantes de la Charité (+ 1855)