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Kemo ou Quemeau
Il figure au calendrier des saints bretons - diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier - 13 mars
Tredez-Locquémeau fait partie de la communauté pastorale de Plestin.
- Kemo, moine compagnon de Saint Efflam, a fondé un ermitage et le village de Locquémeau. (Tredrez Locquemeau)
- La chapelle le représente donnant la communion. L'église paroissiale de Trédez possède une statue de saint Kemo datant du XVIIIe siècle. Il est le patron des marins pêcheurs (Locquemeau est un petit port de pêche). On l'invoque également pour aider les enfants qui tardent à marcher.
L'église est placé sous le vocable de Saint Quémeau (en breton: Sant Kemo), l'ermite évangélisateur du village dont le nom breton 'Loc-Kemo' signifie 'l'ermitage de Kemo'. Une fontaine dédiée au saint se trouve près de la ferme de Kerpabu. (portail touristique du Trégor)
- Le moine Kemo débarqua vers le VIe siècle avec six autres compagnons à la plage de Kirio. Lui resta sur place et y installa son monastère fondant ainsi Lokemo. (agglomération de Lannion-Trégor)
- C´est un saint dénommé Kémo, par ailleurs inconnu en Bretagne, qui est le titulaire de l'église de Locquémeau. La tradition locale en fait un compagnon de saint Efflam avec qui il aurait débarqué sur la Lieue de Grève au VIème siècle en compagnie de saint Tuder, de saint Haran, de saint Nérin, de saint Karé et de saint Kirio. 'Lieu consacré à saint Kémo', ce village relevait autrefois de l´abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez (Finistère) dont les lieux-dits Parc-ar-Manac´h, 'le champ du moine', et Prat-ar-Manarty, 'le pré du monastère', semblent constituer le seul souvenir sur le territoire communal. (archives de Côtes d'Armor)
- "C'est un obscur saint breton, inconnu par ailleurs en Bretagne, saint Kémo, qui est (...) honoré à Locquémeau, ancienne trève, aujourd'hui village de Trédrez, dont le nom est formé avec le breton lok 'lieu consacré'. S'il est fait mention au Pays de Galles, au XIIIe siècle, d'un saint nommé Kemmeu, donné comme frère de saint Cadoc, la tradition locale fait de saint Kémo un compagnon de saint Efflam, avec qui il aurait débarqué sur la Lieue de Grève, accompagné de saint Tuder, de saint Haran, de saint Nérin, de saint Karé et de saint Kirio".
"... Saint Kémo est,(...), représenté en aube et chasuble, tenant un ciboire et donnant la communion. Fêté le lundi de la Pentecôte, il a sa fontaine près de l'édifice. On venait autrefois l'invoquer, et cela trois lundis de suite dans le même mois, pour les jeunes enfants ne sachant pas marcher; si cela n'aboutissait pas, on faisait disparaître quelque temps sa statue de la fontaine". (Bernard Tanguy - 1992 - Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-Even)