Évêque de Lavant-Maribor en Slovénie.
Né dans une famille de paysans, la Slovénie fait alors partie de l'Empire austro-hongrois. Ordonné prêtre, il prêche des missions populaires, devient directeur de séminaire. Soucieux également de culture, il enseigne le Slovène et écrit beaucoup pour les enfants et les adultes. Nommé évêque de Lavant, dont le siège se trouvait en Autriche à St Andrav, il a un souci particulier pour la formation permanente des prêtres. Pionnier de l’œcuménisme dans sa région, il crée la Confrérie des saints Cyrille et Méthode dont le but est de prier pour l'unité des chrétiens. Il récuse les procédés violents d'accession à l'indépendance nationale, et prépare son pays à la liberté par un travail de formation culturelle, travaillant à la diffusion de la langue slovène et suscitant d'indispensables réformes sociales. Il est un véritable père spirituel de la nation. Dans cette démarche, il veut associer l'amour de la patrie et la convivialité avec des hommes d'autres cultures, nationalités et religions. Il est le premier béatifié de Slovénie.
"Fidèle et docile à l'Église, Anton Martin Slomýek se révéla profondément ouvert à l’œcuménisme et fut l'un des premiers en Europe centrale à s'engager pour l'unité des chrétiens...
Il était parfaitement conscient de l'importance que possédait la formation intellectuelle des personnes, en particulier des jeunes, pour l'avenir de la nation...
Il eut soin de la langue slovène, il sollicita des réformes sociales opportunes, il promut l'élévation culturelle de la nation, il se prodigua de toutes les façons possibles afin que son peuple puisse occuper une place honorable dans le concert des autres nations européennes."
(Voyage du pape en Slovénie - cérémonie de béatification du serviteur de Dieu Anton Martin Slomsek - homélie du pape Jean-Paul II, le 19 septembre 1999)
À Lavant en Slovénie, l'an 1862, le bienheureux Antoine-Martin Slomsek évêque, qui prit le plus grand soin de la vie chrétienne des domestiques et de la formation du clergé et appliqua toutes ses forces en faveur de l'unité de l'Église.
Martyrologe romain
On dit: "le monde a vieilli, le genre humain va à la dérive, l'Europe s'approche de sa fin". Et bien: oui, si nous abandonnons l'humanité à son chemin naturel, à son orientation fatale; non, si la force qui provient d'en haut, qui est conservée dans la religion de Jésus, dans son Église, se répand à nouveau dans tous les milieux du genre humain et leur redonne la vie.