Les Églises d'Orient l'appellent aussi "saint Martin le Miséricordieux". Il est né en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père était en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau (*) et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu'à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, disant: "Seigneur, s'il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur."(**)
- illustration: statue monumentale de saint Martin au château de Jallanges
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- Une église et une rue portent son nom à Monaco... Un des saints les plus fameux en France ! vidéo du diocèse de Monaco
- A compter du 11 novembre 2015, le diocèse de Tours a fêté le 1700e anniversaire de la naissance de saint Martin.
- Saint Martin de Tours, apôtre de la Miséricorde, lancement de l'année Saint Martin (Eglise catholique en France).
En France, près de 500 localités et bourgades portent son nom.
(*) Un internaute nous signale: "Martin n'a donné que la moitié de son manteau. Chaque nouvelle recrue de l'armée Romaine recevait un don de l'empereur ou du sénat, correspondant à la moitié de son équipement l'autre partie était payée par les deniers personnels. Martin n'a donné que la partie du manteau qui lui appartenait. L'autre partie était propriété de l'état romain."
C'est à la personnalité de son troisième évêque, saint Martin, que la cité de Tours, ainsi que le diocèse dont elle est le centre, doit son rayonnement durant un millénaire. (historique - diocèse de Tours)
Moine-évêque missionnaire, Apôtre de la Gaule, Saint Martin est le premier saint à être vénéré sans avoir subi le martyre. Ses dernières paroles adressées à Dieu: (**)"Seigneur, en voilà assez de batailles que j'ai livrées pour toi. Je voudrais mon congé. Mais si tu veux que je serve encore sous ton étendard, j'oublierai mon grand âge." (Diocèse de Beauvais)
Martin, déjà de son vivant, eut un rayonnement immense qui se poursuit dans son culte après sa mort. De tous ses hauts faits, l'épisode du manteau donné au pauvre reste le plus éclatant, les membres du commissariat chargé de soutenir les militaires (nourriture, vêtement...) ne pouvaient trouver meilleur saint protecteur pour accomplir jusqu'au bout leur mission y compris en faveur du plus humble des soldats, comme s'il s'agissait du Christ. (Diocèse aux Armées françaises)
...Martin conserve, dans son ministère d'évêque, la charité de sa première rencontre avec le Christ. Un jour qu'un pauvre entrait dans la sacristie de sa cathédrale au moment où il revêtait les habits pontificaux, Martin se défit de sa tunique et la lui offrit, au scandale de son pieux entourage... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
Des internautes nous écrivent
- "St Martin de Tours est mort à Candes, mais les tourangeaux dont il était l'évêque enlevèrent son corps à la nuit tombée afin de le ramener à Tours. Ses reliques sont honorées à la basilique Saint Martin à Tours."
- Saint Martin est le patron des commissaires de l'armée de terre. Il n'y a pas à ma connaissance de patron officiel des commissaires de la marine, même si une rumeur ténue veut que ce soit Sainte Marthe.
- "c'est à l'occasion de ce trajet de retour que sur son chemin les arbres et les fleurs refleurirent malgré que ce ne fût pas le moment ce qui nous donna l'été de la saint Martin qui revient à chaque automne au moment souvent appelé par les médias l'été indien."
- Plus de 50 églises de Saône-et-Loire sont dédiées à St Martin.
Mémoire de saint Martin, évêque. Né en Pannonie de parents païens, élevé à Pavie, il fut enrôlé en Gaule dans la garde impériale à cheval. À Amiens, encore catéchumène, il donna à un pauvre la moitié de son manteau. Après son baptême, il quitta l'armée et mena la vie monastique à Ligugé dans un couvent construit par lui-même, sous la direction de l'évêque de Poitiers, saint Hilaire. Ordonné prêtre puis évêque de Tours, il donna l'exemple du bon pasteur, fonda d'autres monastères et des paroisses dans les campagnes et mourut à Candes en 397. Il fut mis au tombeau à Tours en ce jour.
Martyrologe romain
Martyrs de la guerre civile espagnole (+ 1936)
Ermite en Campanie - Italie (+ v. 580)
Prêtre franciscain roumain (+ 1986)
(+ 726)
Évêque de Braga, au Portugal (+ 580)
Martyr (+ 407)
Prêtre et chanoine régulier (+ 1203)
Frère dominicain à Lima (+ 1639)
Prêtre et abbé de Saujon en Saintonge (+ v. 400)
Abbé (+ 601)
Évêque du Tricastin (VIIe siècle)
Martyrs (+ 1632)
évêque de Vienne (Isère) (IIIe siècle)
Pape (74e) de 649 à 656 et martyr (+ 656)
Prêtre et martyr (+ 1147)
Premier évêque de la Prélature de Moyobamba au Pérou (+ 1966)
Prêtres martyrs du nazisme (+ 1942)