Saint Simon

Moine (+ 1082)

Originaire de Crépy-en-Valois, il fut élevé à la cour de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie. Il hérita de son père, Raoul de Péronne, les comtés du Valois, d'Amiens, de Montdidier et plusieurs autres possessions en Champagne ce qui portait ombrage au roi de France, Philippe Ier. Une guerre s'en suivit. Simon avait vingt ans et pendant trois années tint tête au roi de France. Les troupes de Philippe ravageaient le Valois, les troupes de Simon dévastaient les terres royales. Sur les conseils du pape Grégoire VII, il renonça à cette guerre, épousa la fille du comte d'Auvergne. Plus tard, en accord avec elle, il remit ses domaines à sa sœur, comtesse de Vermandois, et les deux époux entrèrent chacun dans la vie religieuse. Moine de Saint Oyend, dans le Jura, actuellement Saint Claude, il partit en pèlerinage en Terre Sainte, puis à Rome. Et c'est là, devant la Confession de Saint Pierre (*) qu'il fut atteint de la maladie qui le conduisit à la mort. Il reçut les sacrements de l'Église de la main même du pape Grégoire VII. Saint Simon de Crépy-en-Valois avait à peine 32 ans.
(*) Le célèbre autel monumental de la basilique se situe à l'aplomb de cette sépulture appelée "confession de saint Pierre". Le mot "confession" fait référence à la mort violente par laquelle l'apôtre a confessé - c'est-à-dire manifesté explicitement - son attachement au Christ. L'autel de la confession représente un lieu hautement significatif pour le ministère pontifical.
Voir aussi: saint Simon de Crépy au Propre du diocèse de Saint-Claude au 5 octobre
À Rome, entre 1080 et 1082, saint Simon, moine. Comte de Crépy-en-Valois, il renonça à sa patrie, à son mariage et à tous ses biens pour choisir la vie monastique puis érémitique, dans les monts du Jura; demandé plus d'une fois comme légat pour rétablir la paix entre les princes, il mourut à Rome et fut enterré à Saint-Pierre.

Martyrologe romain

Prénoms

Simon
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