Il est le deuxième des treize enfants du Grand-Duc de Lituanie, devenu roi de Pologne, Kazimierz Jagellon le Grand. Il a treize ans quand son père lui commande d'aller ceindre la couronne de Hongrie. Mais il devra livrer bataille. Casimir refuse une couronne qu'il lui faudra conquérir dans un bain de sang chrétien. "J'ai en vue", écrit-il alors, "une union de la Hongrie avec la Pologne, mais pas une guerre fratricide". Régent de Pologne en l'absence de son père, prince intelligent et généreux, il accomplit ses fonctions avec conscience et justice. Atteint de tuberculose pulmonaire, il refuse les moyens qu'on lui propose pour sauver sa vie. Il avait fait vœu de chasteté et ses médecins lui proposaient de l'abandonner comme étant le meilleur moyen de guérir: "Plutôt mourir que de commettre le péché." Au milieu d'une cour luxueuse, il sut garder un grand amour des pauvres et de la pauvreté grâce à une vie de prière intense. Il est le patron de la Lituanie, mais la Pologne ne l'oublie pas dans ses prières.
Mémoire de saint Casimir, fils du roi de Pologne, prince que le zèle pour la foi, la chasteté, la pénitence, la bonté envers les pauvres et la dévotion envers l'Eucharistie et la Vierge Marie ont rendu célèbre. Atteint de phtisie, il mourut saintement, à l'âge de vingt-six ans, au château de Grodno, à Vilnius en Lituanie, l'an 1484.
Martyrologe romain