Il vécut en anachorète dans le nord du Liban dans la région actuelle d'Homs. Il s'était construit une petite hutte à côté d'un temple païen abandonné, mais en fait il passait tout son temps en plein air, s'exposant volontairement à toutes les intempéries. Après sa mort, un monastère s'élèvera sur son tombeau et "Mar Maroun" deviendra un grand lieu de pèlerinage. Ce monastère sera la capitale religieuse des chrétiens de Syrie qui furent appelés "ceux de Maroun" ou maronites. Ils conservèrent ce nom quand, pour éviter d'être exterminés par les musulmans envahisseurs, ils se réfugièrent dans les montagnes du Liban. L'Église maronite compte actuellement près de deux millions de fidèles regroupés en un patriarcat rattaché à Rome de tout temps.
Saint Maroun est fêté le 9 février au Liban.
"A l'exemple de Saint Maron, et sous l'influence de sa vie édifiante, beaucoup de disciples vouèrent une bonne partie de leur existence à la prière, tandis que d'autres s'isolaient sur les cimes des montagnes, ou se cloîtraient dans les grottes pour communier avec le divin. La renommée et la sainteté de Maron étaient si grandes que Saint Jean Chrysostome lui dépêcha une lettre vers l'an 405 qui témoignait du respect qu'il vouait au Saint et demandait d'intercéder pour lui dans sa prière." (source: vie de Saint Maron - Opus Libani)
- vidéo: Les maronites célèbrent la fête de Saint Maroun (Christian Media Center - 2017)
Sur la montagne près d'Apamée en Syrie, vers 423, saint Maron, ermite, qui se donna de tout son cœur à une pénitence et une vie intérieure profonde. Sur sa tombe fut construit un monastère célèbre, d'où tire son origine la nation qui plus tard portera son nom.
Martyrologe romain
Martyr (Ier siècle)