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On le dit apparenté à Charles Martel. Il est vrai qu'on le trouve à la cour de Pépin d'Hérstal, maire du Palais. Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert, évêque de Maestricht, l'entraînèrent vers la sainteté. La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu'il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une croix entre ses bois "Chasser un jour pareil ? pourquoi ne vas-tu pas prier?" Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs. Ce qui est historique, c'est qu'en 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d'être martyrisé. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
À Tervuren, dans le Brabant, en 727, le trépas de saint Hubert, évêque de Tongres et Mästricht. Disciple et successeur de saint Lambert, il déploya son activité à répandre l'Évangile à travers le Brabant et les Ardennes et à y combattre les mœurs païennes, et il bâtit à Liège une église où il transféra les restes de son prédécesseur. (au 30 mai au martyrologe romain)
Martyrologe romain