ou Bonet (Bonitus).
Chancelier du roi saint Sigebert III, puis magistrat à Marseille, il abolit l'esclavage autant qu'il le pût dans la région dépendant de son influence. Élu évêque de Clermont, il demanda à finir ses jours comme simple moine dans l'abbaye de Manlieu.
39 localités en France, principalement en Auvergne, se sont placées sous son patronage.
Illustration: Statue dans l'église de Saint-Bonnet-la-Rivière (19130)
Bonet ou Bonnet, auvergnat de naissance naquit vers 623 dans une famille d'anciens sénateurs romains. Il fit des études remarquables pour l'époque: grammaire, droit et sans doute rhétorique. Il se préparait ainsi à une carrière à la cour du roi. Il servit comme échanson de Sigisbert III et de Thierry III. Il devint préfet de Marseille (vers 677). Il géra cette ville avec beaucoup de douceur, s'opposant au commerce des esclaves. Il pratiquait un ascétisme sévère.
Son frère Saint Avit était alors évêque de Clermont. Se sentant près de sa fin, il demanda son frère comme successeur et obtint l'accord du roi pour cette nomination épiscopale. Avit mourut rapidement et Bonet devint évêque de Clermont vers la fin de 690. Il continua de vivre pauvrement en jeûnant plusieurs jours par semaine. Sa nomination par son frère lui causa des scrupules: il démissionne et se retire à l'abbaye de Manglieu dans le Puy-de-Dôme. Il entreprend le pèlerinage de Rome, au passage il passe par Lyon où il apaise un conflit entre l'évêque et le duc des Burgondes. Il poursuit son chemin jusqu'à Rome et la légende rapporte qu'en chemin il racheta de nombreux captifs pour les libérer. A son retour il s'installe à Lyon. Il y meurt vers 706.
Nous connaissons son histoire par un récit composé par un moine de Manglieu vers 715.
Dans le diocèse du Puy, il est patron des églises de Lubilhac et de Saint-Bonnet-le-Froid.
(Saints du diocèse du Puy-en-Velay)
Bonnet ou Bonet, né en Auvergne vers 624, évêque de Clermont de 690 à 700, meurt le 15 juin 710. Il est le saint patron des potiers. (une commune du relais d'Ebreuil)
Un internaute nous signale:
"En Savoie à Ste Marie d'Alvey il y avait une chapelle,vouée à la vénération de ce saint et un sanctuaire lieu de pèlerinage, qui tombait en ruine à la révolution."
À Lyon, vers 710, le trépas de saint Bonet, évêque de Clermont. Préfet de Marseille, il fut appelé à l'épiscopat à la place de son frère saint Avit, mais après dix ans il se démit de sa charge sur le conseil de saint Théau et se retira au monastère de Manlieu; il mourut à Lyon en revenant d'un pèlerinage à Rome.
Martyrologe romain