ou Burgondofare, c'est-à-dire «le bourguignon».
Elevé à la cour du roi d'Austrasie, il fit partie du conseil royal et se servit de son pouvoir pour délivrer les opprimés, «penchant plus du côté de la miséricorde que de celui de la rigueur.» Il mena une vie édifiante avec sa femme Blidechilde, mais sa sœur sainte Fare le décida à s'en séparer. Blidechilde accepta et devint une moniale exemplaire.
A la mort de sa sœur, il se décida à entrer dans le clergé et sa réputation le fit élire évêque de Meaux.
Nous le trouvons dans bien des conciles régionaux de cette époque. Plusieurs abbayes et monastères revendiquèrent longtemps de l'avoir eu pour fondateur. Ses reliques furent déposées à la Ferté-sous-Jouarre.
Un internaute nous écrit: "Succédant à Gondoald, il fut le 19e évêque de Meaux de 626 à sa mort 669 ou 672. St Hildebert lui succéda. Les écrits d'Hildegaire, deux siècles plus tard, nous apprennent que St Faron favorisait les moines venant d'Écosse, notamment un certain Fefrus (St Fiacre) qui reçut de lui la terre du Breuil pour son monastère. Il envoya un autre Scot, St Killien évangéliser l'Artois sur les pas de St Vaast."
À Meaux, vers 670, saint Faron, évêque. D'abord familier du roi, il fut amené par sa sœur, sainte Fare, au service de Dieu, persuada son épouse de prendre le voile des religieuses pour que lui-même soit accepté dans le clergé et, appelé au gouvernement pastoral du diocèse, enrichit son Église par de très larges donations de biens, érigea des paroisses et favorisa les monastères.
Martyrologe romain