Dès le Ve siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des basiliques, des oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms. Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la foi dans la ville de Cyr en Syrie. Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques. Le gouverneur Lysias qu'ils avaient soigné, les condamna cependant à d'horribles tortures puis à être décapités. Ils étaient chrétiens.
Fêtés le 1er juillet ou le 1er novembre en Orient.
L'histoire qui suit, résumé des légendes entourant ces saints jumeaux, justifie suffisamment qu'au Moyen Age, ils soient devenus les patrons des docteurs ainsi que d'une variété de professions associées à la médecine, comme, à un certain moment, les barbiers.
Côme et Damien sont les principaux et les plus connus de ces saints vénérés en Orient comme 'anargyroi', les 'sans argent'. Ils pratiquaient en effet la médecine sans demander de rémunérations à leurs patients. (Diocèse aux Armées françaises)
- à voir aussi: exposition temporaire triptyque Saints Côme et Damien.
Illustration: Saint Côme et Saint Damien - Société d'Histoire de la Pharmacie
Le 26 septembre, le martyrologe romain fait mémoire des saints Côme et Damien, martyrs. Leur martyre fit d'eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu'ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
Martyrologe romain
Seize martyrs de la guerre civile espagnole (+ 1936)
Prêtre italien martyr au Salvador (+ 1980)
Poète et théologien, évêque de Maïouma (+ 760)
(+ 1568)
Confesseur (+ 1280)
Prêtre, religieux de Picpus (+ 1889)
évêque de Pavie en Lombardie (+ v. 710)
Dominicain (+ 1484)