Nominis est disponible en podcast ! Cliquer sur lien "Podcasts" dans la barre de navigation pour y accéder.
Le Pape François a autorisé la congrégation pour la Cause des Saints à publier les décrets reconnaissant les vertus héroïques de trois religieuses italiennes mortes du virus Ebola à Kikwit, en République démocratique du Congo au mois de mai 1995 (Sept nouveaux vénérables reconnus par l'Église).
Appartenant à la congrégation des Sœurs des pauvres de Bergame, elles opéraient dans la ville de Kikwit, dans la province de Kwilu, à l’est de Kinshasa, la capitale congolaise. Trois de leurs consœurs avaient fait l'objet d'autres décrets le 20 février dernier: Clarangela Ghilardi, Dinarosa Belleri et Floralba Rondi.
Le 17 mars 2021, décret de reconnaissance des vertus héroïques (en italien) de Danielangela Sorta, née Anna Mariam le 15 juin 1947 à Bergame, en Italie.
Elle exerce son activité d’infirmière de 1983 à 1991 à Kikimi-Kinshasa et, de 1991 à 1995, à Tumikia. Là, lors de l’épidémie d’Ébola, elle propose son aide à Floralba Rondi.
Elle a contracté un virus d’Ébola et est morte à Kikwit le 11 mai 1995.
Elle fait partie des six religieuses emportées entre avril et mai 1995 après avoir été infectées par le virus Ebola alors qu'elles soignaient des malades à l'hôpital de Kikwit. «Elles avaient une grande expertise reconnue dans le domaine des soins infirmiers. Mais leur plus grande compétence était leur capacité à transformer un hôpital en un lieu d'espérance et de bien pour les gens et pour les pauvres. C'est là que réside leur véritable contagion, plus forte que la maladie qui les a frappées», a déclaré le 25 janvier 2014 Mgr Francesco Beschi, évêque de Bergame.
C'est la période qui s'est écoulée entre le 25 avril et le 28 mai 1995, lorsque la congrégation des Sœurs Poverelle a dû faire face à la terrible contagion d'un autre virus appelé Ebola. Dans la lutte soutenue contre le virus, 6 sœurs sont restées sur le terrain: Sœur Floralba, Sœur Clarangela, Sœur Danielangela, Sœur Dinarosa, Sœur Annaelvira et Sœur Vitarosa.
Tous unis par leur appartenance à l'Institut Palazzolo et par le choix de rester parmi leur peuple, tous fidèles à leur charisme selon l'indication donnée par le Fondateur "travailler au service des malades même en période de maladies contagieuses et de peste". .. tous conscients du risque mortel qu'ils couraient ... tous sont morts du virus Ebola.