Sœur Leonie Maria Nastal (1903-1940), religieuse de la Congrégation des petites servantes de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée.
- décret du 2 décembre 2016 (en italien)
Née le 8 novembre 1903 et morte le 10 janvier 1940.
Maria Nastał est née le 8 novembre 1903 dans une famille de petits paysans, très pieux et très pauvres, à Stara Wies, un village en Galicie - région qui, à cette époque-là, appartenait à l'Autriche...
Dès son jeune âge Maria percevait intuitivement la présence de Dieu. Elle commence son Journal avec ces mots: «Que Dieu m'aimait, déjà toutes les créatures me le disaient sans un mot, les créatures que je connaissais petit à petit. (...) Ce langage de la nature, des prairies fleuries et des oiseaux qui chantaient, ce n'était pas qu'un rêve, ce fut une voix qui informait que là-haut, où s'achève l'action de la nature, où même la pensée humaine ne parvient pas, mais où tel oiseau fatigué revient à son nid, c'est bien quelque part par là que vit ce Dieu qui s'appelle Amour.»
Le 18 avril 1926, à l'âge de 22 ans, après le postulat et une retraite spirituelle, Maria a commencé son noviciat.
Le 13 avril 1934 Léonie a fait sa profession perpétuelle à Stara Wies.
Le 4 juin 1934 pendant la sainte messe elle a entendu pour la première fois une voix intérieure dans son âme. Dès ce moment, sa vie avec le Seigneur Jésus s'approfondissait toujours à travers tout un cheminement intérieur.
...en 1937, Léonie arrive à Stara Wies où elle donne au noviciat, des cours de la littérature polonaise, de psychologie, de biologie. Elle se sent faible et épuisée. Les examens médicaux révèlent une tuberculose pulmonaire avancée.
Sa maladie dure trois ans...
Le Journal spirituel dévoile le vécu intérieur de Sœur Léonie Nastał, une religieuse polonaise (1903-1940) modeste et encore peu connue, gratifiée d'une vie mystique intense. A travers des révélations intérieures et une proximité de plus en plus grande, Jésus introduit Léonie dans les mystères de sa propre vie, celle de la Sainte-Trinité et de la Sainte Vierge. Léonie parcourt un long chemin spirituel: purifications, épreuves intérieures liées à la conscience aiguë de son propre péché et de sa propre nullité, expérience de l'amour inconditionnel de Dieu, volonté de souffrir pour le salut des âmes et de s'offrir en holocauste d'amour, surtout pour l'Église... pour aboutir finalement aux épousailles spirituelles avec Jésus et l'immersion en Lui.
- à lire: J'ai cru à l'Amour: journal spirituel, Léonie-Marie Nastal, traduit du polonais par Jozef Stoszko, Ed. du Parvis, Hauteville (Suisse) (août 2014)
En polonais:
- Sł. B. Leonia Maria Nastał