Saint Jonat

Entre 625 et 730 environ, surgirent une vingtaine de monastères dans le diocèse d'Arras, et dans les parties actuellement françaises des diocèses de Thérouanne, Tournai et Cambrai. (l'épanouissement du Christianisme - diocèse de Cambrai)
"Selon Hucbald, Adalbaud, compte de Douai, petit-fils de Gertrude abbesse d'Hamage, fonda à Marchiennes un monastère d'hommes sur les conseils de Saint Amand. Ces moines étaient de l'ordre de Saint-Colomban : Saint Jonat en fut le premier supérieur en 630." (histoire de la commune d'Abscon - 59215)
"L'histoire de Marchiennes apparaît plus tard, sous le règne de Dagobert, mais il est difficile de croire qu'il s'agit d'une fondation totalement indépendante de celle de Hamage car les deux localités se font face de part et d'autre de la Scarpe, à mi-chemin entre les villes actuelles de Douai et de Valenciennes. Hucbald précise que le premier abbé de Marchiennes fut un certain Jonat, nommé par Amand, qui accueillit rapidement des femmes et en particulier Rictrude, veuve d'Adalbaud, lui-même petit-fils de Gertrude." (Élites laïques et élites ecclésiastiques entre Neustrie et Austrasie - fin VIe-VIIe siècle)
Lire aussi page 297 Gallia irradiata: saints et sanctuaires dans le nord de la Gaule du haut Moyen Age par Charles Mériaux
- Un internaute nous signale: D'après fr. Adalbert de Vogüé qui a édité La Vie de saint Colomban et de ses disciples, il est possible que ce Jonat soit Jonas de Bobbio, coopérateur de saint Amand dans la région, colombanien lui même et intéressé aux communautés féminines. Auquel cas, il serait mort en 659 et pas vers 690 (688 étant la mort de sainte Rictrude, abbesse de Marchiennes).
À Marchiennes près de Douai, vers 690, saint Jonat, abbé, disciple de saint Amand.

Martyrologe romain