Chanoine du Dorat au diocèse de Limoges, il fut un chanoine méritant. Il poursuivit sans cesse ses études pour être mieux à même d'enseigner dans l'école épiscopale. Conseiller de son évêque, il l'aida aussi bien dans le ministère de la parole que dans celui de la restauration des églises. Il ne se préoccupait pas de lui-même, amaigri par les fatigues et les privations. Seule comptait pour lui l’œuvre que l'Eglise lui demandait d'accomplir pour la gloire de Dieu.
Un internaute nous écrit: Docile et sage, dans une main un livre, dans l'autre le bâton de chantre. Les attributs iconographiques de saint Israël illustrent les talents qu'il mit au service de l'Eglise. Chanoine de l'abbaye du Dorat, en Limousin, et auteur d'une vie du Christ en langue d'oc, il est remarqué par l'évêque de Limoges qui le réquisitionne pour son école cathédrale. Avec zèle, Israël se remet à l'étude. L'évêque lui confie d'autres responsabilités qu'il endosse avec abnégation: vicaire général, grand chantre du Dorat, conseiller à la cour de Robert le Pieux, doyen du chapitre de Saint Junien. En tout, il fait merveille, prenant le temps de porter secours aux hommes atteints par le mal des ardents, provoqué par l'ergot du seigle. De retour à l'abbaye du Dorat, il y forme des disciples fameux, comme saint Théobald ou saint Gautier de Lesterps.
12 décembre au martyrologe romain: Au Dorat dans le Limousin, en 1014, saint Israël, prêtre et chanoine régulier, qui fut d'une grande aide à l'évêque de Limoges dans la prédication de la parole de Dieu.
Martyrologe romain