Les croisés rapportèrent des reliques qu'ils avaient pillées à Constantinople lors de la quatrième croisade. Les chrétiens de Troyes furent heureux d'en avoir une part. Garnier, leur évêque qui était de la croisade, les attribua à une sainte Hélène, mais n'en dit pas plus, n'en sachant d'ailleurs pas plus. Son successeur envoya un messager à Constantinople pour information. Il n'en rapporta que des informations entachées d'un tel anachronisme que l'on ne pouvait les accepter. Hélène aurait été fille du roi de Corinthe et sa piété fut récompensée par le don des miracles. Le culte de sainte Hélène fut autorisé dans le diocèse de Troyes en 1211. Sa châsse magnifique fut détruite à la Révolution. Aujourd'hui on se souvient seulement qu'elle fut honorée dans la ville de Troyes.
Impératrice byzantine (+ 329)
(+ 1276)
(+ 1270)
Fille du roi Béla IV de Hongrie (+ 1298)
(VIIIe siècle)
Martyre en Suède (+ v. 1160)
à Bologne en Italie (+ v. 1523)
Fondatrice de la Congrégation des Oblates du Saint-Esprit (+ 1914)
Tertiaire augustine (+ 1458)
Solitaire italienne (VIIe siècle)
Religieuse franciscaine autrichienne martyre (+ 1943)
Princesse de Kiev, mère de Sviatoslav (+ 969)