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Confesseur.
Guido est né en Toscane. Adolescent, il va à Florence où il apprend à peindre, mais c'est la vie religieuse qui l'attire. Les deux ne sont pas incompatibles. Avec son frère Benoît, il entre au couvent des Dominicains de Fiesole où il reçoit le nom de Jean. Ordonné prêtre, il devient le prieur du couvent de Fiesole où il peint plusieurs retables. Puis on l'envoie au couvent Saint Marc de Florence pour le décorer. Il y couvre de fresques le cloître, la salle du chapitre, les cellules et les couloirs du dortoir. Il décore aussi les murs de deux chapelles dans Saint Pierre de Rome au Vatican, puis la chapelle privée du Pape. "Quiconque fait les choses du Christ, doit être tout entier au Christ" aime à dire frère Jean de Fiesole qu'on appelle aussi Fra Angelico. Il est simple et droit, pauvre et humble.
Illustration: Portrait posthume de Fra Angelico par Luca Signorelli, cathédrale d'Orvieto.
Ses tableaux témoignent de sa ferveur. Ils s'éclairent et nous éclairent de la lumière divine qui l'habite et qui lui valut ce surnom.
Une légende dit que les anges qu'il avait peints pleurèrent le jour de sa mort, le 18 février 1455.
Le Pape Jean-Paul II a accordé son culte liturgique en 1982 à l'Ordre des Frères Prêcheurs et en a fait le patron des artistes.
À Rome, en 1455, le bienheureux Jean de Fiesole, surnommé l'Angélique, prêtre de l'Ordre des Prêcheurs, qui, toujours attaché au Christ, exprima dans sa peinture ce qu'il contemplait intérieurement, pour élever l'esprit des hommes vers les réalités d'en-haut.
Martyrologe romain