On ne peut pas le séparer de sa femme*, la bienheureuse Delphine, même si on la fête quelques semaines plus tard, le 26 novembre. Mais rien ne nous empêche de les fêter tous deux ensemble, comme Dieu les a voulus dans la vie. Elle avait quinze ans et lui treize lorsqu'ils furent mariés et ces deux prédestinés menèrent ensemble une vie de pénitence et de prière, sans que personne ne s'en aperçût et sans négliger aucune des obligations mondaines de leur état, car il était comte de Sabran dans le Gard Provençal et homme de confiance du roi de Naples, Robert le Sage. C'est d'ailleurs au cours d'une de ces missions de confiance qu'il mourut à Paris en allant demander, pour le roi de Naples, la main d'une princesse française.
Il fut canonisé par le pape Urbain V qui était son neveu.
Delphine passa d'abord les vingt premières années de veuvage à la cour de Naples, puis regagna sa Provence natale. Elle fut enterrée à Apt, auprès de son époux.
*Elzéar et son épouse Delphine de Signes, mariés en 1299, décédés : Elzéar en 1323 et Delphine en 1360, leur tombeau est visible dans la cathédrale d'Apt.
On les y honore encore de nos jours (Saint Elzéar de Sabran et la Bienheureuse Delphine, diocèse d'Avignon).
À Paris, en 1323, le trépas de saint Elzéar de Sabran, comte d'Ariano, qui conserva, par vœu la virginité avec son épouse, la bienheureuse Delphine, et mourut à l'âge de trente-huit ans, ayant fait preuve de toutes les vertus.
Martyrologe romain
Tiers-Ordre séculier de saint François (+ 1360)
évêque de Digne (+ 1341)