Vierge et martyre à Chalcédoine. Arrêtée, elle connut d'abord diverses tortures avant d'être livrée aux bêtes qui la déchirèrent.
Un internaute nous écrit:
"En Orient, elle a reçu le titre rare de 'mégalomartyre' (grande martyre). Elle a deux fêtes dans l'année: le jour de son martyre, le 16 septembre, et le 11 juillet. Sainte Euphémie était de Chalcédoine, et sur son tombeau on édifia une grande basilique. C'est cette basilique qui fut choisie pour accueillir le IVe concile œcuménique. Selon l'historien Nicéphore, les pères du concile, après des jours de discussions sans fin, décidèrent de demander à Dieu de trancher sur la question de la double nature (homme et Dieu) du Christ. Chacun des deux camps déposa dans la tombe d'Euphémie l'exposé de sa doctrine, et les pères se mirent en prière. Quand ils ouvrirent le tombeau, la thèse orthodoxe se trouvait sur la poitrine de la sainte, et la thèse hérétique à ses pieds. C'était le 11 juillet 451. La deuxième fête de sainte Euphémie commémore donc ce miracle. Saint Ambroise parle ainsi d'Euphémie: «Cette illustre vierge, cette glorieuse Euphémie, conserva la gloire de la virginité et mérita de recevoir la couronne du martyre. Priscus son adversaire est vaincu. Cette vierge sort intacte d'une fournaise ardente, les pierres les plus dures reviennent à l'état de cendre; les bêtes féroces s'adoucissent et se baissent devant elle. Sa prière lui fait surmonter toute espèce de supplice. Percée en dernier lieu par la pointe du glaive, elle quitte sa chair qui était sa prison pour se joindre avec liesse aux chœurs célestes. Que cette vierge sacrée, Seigneur, protège votre Église; qu'elle prie pour nous qui sommes pécheurs : puisse cette Vierge pure nourrie dans votre maison vous présenter nos vœux.»"
Au martyrologe romain au 16 septembre: À Chalcédoine en Bithynie, vers 303, sainte Euphémie, vierge et martyre. La tradition rapporte que, après diverses tortures, elle fut livrée aux bêtes, sous l'empereur Dioclétien et le proconsul Prisque.
Martyrologe romain
Martyres à Aquilée (Ier siècle)