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Æthelthryth, Audrey ou Edeltrude.
Le grand nombre d'églises anglaises qui portaient son nom jadis montre bien combien cette sainte fut populaire en son pays. Elle vécut à l'époque de l'Heptarchie, c'est-à-dire à l'époque où l'Angleterre comprenait sept royaumes: Essex, Sussex, Wessex, Kent, Mercie, Est-Anglie et Northumbrie. Bien qu'Audrey ait désiré garder sa virginité, son père, Anna, roi d'Est-Anglie, ne l'en fit pas moins contracter deux mariages politiquement utiles. Par le premier, elle devint la femme d'un vieillard malade, le prince Tonbert qui mourut au bout de trois ans. Restée vierge, sainte Audrey pensait entrer en religion, quand on exigea d'elle qu'elle épousât le prince Egfried, fils du roi de Northumbrie. Ce n'était qu'un enfant. Quand il fut pubère, il voulut user de ses droits conjugaux, mais la future reine prit la fuite et se retira dans l'abbaye de Cuningham. Egfrid ne poursuivit pas son projet pour trouver femme mieux à sa convenance. Audrey put alors fonder l'abbaye d'Ely, puis en devenir l'abbesse et chanter la louange de Dieu tout à loisir durant des nuits entières.
- Cathédrale d'Ely - historique en anglais
- St Etheldreda's Church in Ely Place, London - en anglais
Un internaute nous communique ses recherches: Sainte Audrey d'Ely - Sainte Etheldrède, abbesse - Santez Gwentrog - Sainte Ediltrude de Tréflez - Santez Ventroc de Bréventec, Reine de Northumbrie (texte en pdf)
Au monastère d'Ely, en Grande Bretagne, l'an 679, sainte Éthelrède (Audrey), abbesse. Fille de roi, et reine de Northumbrie, mariée deux fois, elle reçut des mains de l'évêque saint Wilfrid le voile des moniales dans le monastère qu'elle avait elle-même fondé, et où elle dirigea avec l'autorité d'une mère, par ses exemples et ses avertissements, un grand nombre de vierges.
Martyrologe romain