3800 abonnés au compte Twitter le 27 novembre 2022 !
C'est une belle histoire que celle de Marine de Bythinie, surnommée la Déguisée, qu'on nomme aussi saint Marin. Son père l'aimait, mais il aimait plus encore Dieu. Il se fit religieux. Bientôt, il souffrit de l'absence de sa fille qui n'avait alors que dix-sept ans. Il obtint du Père Abbé de faire venir son "garçon" au monastère. Il alla chercher sa fille, lui coupa les cheveux, l'habilla en garçon et l'appela Marin. Les années passèrent et le père mourut. "Marin" fut, un jour, accusé d'avoir séduit la fille d'un hôtelier voisin qui attendait un enfant, né en réalité d'une nuit avec un soldat. "Marin" recueillit l'enfant mais dut vivre hors du monastère. Cinq ans plus tard, "il" fut réintégré, à la demande des frères touchés de compassion devant la patience de "frère Marin" exposé au mépris des passants et devant son esprit de prière et de pénitence. Le Père abbé lui imposa de balayer seul le monastère et de les servir. "Marin" accepta cette austérité et s'en acquitta avec courage. C'était au-dessus de ses forces et "il" succomba après quelques jours de maladie. C'est au moment de l'ensevelissement qu'on découvrit la sainteté de la "sœur" qui avait vécu ainsi comme frère dans le monastère. Une belle histoire qui se transmit quand ses reliques furent transportées de Constantinople à Venise puis de Venise à Paris, où on éleva une église en son honneur.
Sainte Marine ou Marina, entrée au monastère déguisée en garçon.
Marine née en Bithynie au VIIIe siècle. Son père, veuf, entra au monastère, fit l'admiration de ses frères par sa sainte vie et introduisit sa fille, déguisée en garçon, sous le nom de Marin.
Ce fut un moine parfait, quand une calomnie l'accusa d'avoir séduit une jeune fille. Elle ne voulut pas se justifier en dévoilant son sexe, subit avec patience une dure pénitence. La vérité ne fut connue qu'à la toilette mortuaire en 750. La coupable de la calomnie fut guérie par un miracle de "Marin" après sa mort.
Les reliques furent transférées de Constantinople à Venise le 17 juillet. Une paroisse de Paris l'eut jadis comme patronne.
Tertiaire dominicaine (+ 1634)