Nominis est optimisé pour la navigation sur les smartphones ! Essayez !
Fils d'un chevalier normand, compagnon de Guillaume le Conquérant, son père l'avait envoyé faire ses études à Paris et c'est là qu'il rencontre saint Bernard. A vingt-quatre ans, il est mis en prison pour avoir soutenu saint Thomas Beckett contre les exigences exagérées du roi Henri II d'Angleterre. Il fonda un type de monastères originaux qui comprenaient dans l'un, des chanoines réguliers, dans l'autre, des moniales, le tout formant une petite agglomération avec des sœurs et des frères "convers", c'est-à-dire, à l'époque, d'humble origine et sans instruction. Ceux-ci et celles-ci s'occupaient des soucis matériels des monastères, des orphelinats et des léproseries qui leur étaient joints. A la mort de saint Gilbert, il y en eut treize de ce type. Et plus de vingt quand le roi Henri VIII les supprima.
Un internaute nous signale que 'The Book of Saints', rédigé par les Bénédictins de Ramsgate depuis 1921, apporte les précisions suivantes :
"1083-1189: anglais, né à Sempringham dans le Lincolnshire, il devint prêtre de la paroisse de son village natal en 1123. Sept demoiselles de la paroisse voulant vivre en communauté, il leur rédigea un ensemble de préceptes. Ceci est à l'origine de l'ordre des gilbertins, qui comprit des moines selon la règle de saint Augustin et des moniales selon la règle de saint Benoît. Gilbert était leur maître général, jusqu'à ce qu'il devînt aveugle. A l'époque de la Réforme, l'ordre comptait 22 maisons."
À Sempringham en Angleterre, l'an 1190, saint Gilbert, prêtre. Il fonda, avec l'approbation du pape Eugène III, un Ordre monastique double, où il imposa une double discipline de vie: la Règle de saint Benoît pour les moniales, et celle de saint Augustin pour les clercs.
Martyrologe romain