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ou Olympias.
Elle avait épousé le préfet de Constantinople, mais elle perdit son époux après vingt mois de mariage. Elle prit alors le voile de diaconesse, utilisa son immense fortune pour fonder un hôpital et un orphelinat desservis par une communauté religieuse. Fille spirituelle de saint Jean Chrysostome, elle le soutint quand il fut exilé par l'impératrice Eudoxie, qui d'ailleurs dispersa la communauté de sainte Olympiade. Elle supporta ces harcèlements et ces persécutions avec patience. Nous avons dix-sept lettres de saint Jean Chrysostome qui, durant son exil, lui écrivait pour la soutenir. Il ne se plaint pas de son état, il ne la plaint pas non plus. Il la félicite d'être patiente et d'aimer ses persécuteurs: "Tu as fortifié et entraîné par ton exemple ceux qui t'entouraient."
Née à Constantinople, elle connut saint Grégoire le théologien et saint Grégoire de Nysse. Après la mort de son époux, préfet de Constantinople, elle refusa un second mariage et consacra son immense fortune à édifier des hôpitaux pour les malades, des hôtelleries pour les pauvres et des monastères pour les religieuses. Elle-même vivait très pauvrement. Ordonnée diaconesse, elle fut la conseillère du patriarche saint Nectaire puis de saint Jean Chrysostome qu'elle défendit au moment de son exil. Ce qui lui valut de lourdes amendes et, comme son patriarche, l'exil qu'elle endura avec foi et patience. Nous avons plusieurs lettres que saint Jean Chrysostome lui adressa à cette époque. Elle mourut en exil, à Nicomédie.
À Nicomédie de Bithynie, le trépas de sainte Olympiade, veuve. Encore jeune quand elle perdit son mari, elle passa le reste de sa vie à Constantinople parmi les femmes consacrées à Dieu, venant en aide aux pauvres et entièrement fidèle à saint Jean Chrysostome, jusque dans son exil.
Martyrologe romain
Évêque d'Enos (+ v. 343)