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Il fut parfait, paraît-il, dès l'enfance. Page du duc de Savoie, Amédée III, on ne le prit jamais ni à flatter, ni à solliciter, ni à mentir. Il avait Dieu, qu'avait-il besoin d'autre chose, aimait-il à répéter.
A vingt ans, il quitta la cour de Chambéry pour entrer à la chartreuse de Portes dans le Bugey (département de l'Ain). Il s'y fit tout de suite aimer, car il choisissait les tâches les plus humbles pour en décharger ses frères. L'évêque de Genève ayant souhaité avoir une chartreuse dans son diocèse, le duc de Savoie chargea son ancien page de réaliser ce désir. Amédée III avait déjà fait construire celle de Hautecombe et celle de Tamié. Saint Arthaud alla planter celle qu'on lui demandait de fonder sur les hauteurs d'Arvières.
La population l'oblige à devenir évêque de Belley. Il n'y restera que deux ans, tout préoccupé de rejoindre son abbaye où il meurt à l'âge de cent-cinq ans.
Ses reliques sont conservées dans la châsse de l'église de Lochieu.
(Le culte de saint Arthaud, appelé seulement bienheureux par les Chartreux, fut approuvé pour le diocèse de Belley, par le pape Grégoire XVI (1831-46), le 2 juin 1834)
Dans la Chartreuse d'Arvières en Bourgogne, l'an 1206, la naissance au ciel de saint Arthaud, évêque. Il était prieur et presque nonagénaire quand il fut élu, malgré lui, au siège épiscopal de Belley, mais deux ans après, il revint à la vie monastique dans la chartreuse qu'il avait fondée, et y mourut âgé de cent-cinq ans.
Martyrologe romain