Saint Edmond

Archevêque de Cantorbéry (+ 1240)

ou Edme, évêque de Cantorbery,
Les parents de saint Edme (ou Edmond) vivaient près d'Oxford et n'avaient pas grande fortune. Ils étaient d'une grande piété et sa mère éleva seule ses enfants, ayant accepté que son époux se fasse religieux. Edme était l'aîné. Elle l'envoya étudier à Paris avec son frère Robert, restant toujours en relation avec eux, ne serait ce que pour leur envoyer du linge neuf. Ayant appris que sa mère était gravement malade, il retourna en Angleterre et, à sa mort, revint à Paris achever ses études. Puis il y enseigna les "belles-lettres" et les arts libéraux durant 6 années, soignant dans le même temps ses étudiants malades et aidant les plus pauvres. Ses contemporains l'avaient en haute estime, le voyant lire assidûment la Sainte Bible et se rendant quotidiennement à l'église Saint Merry pour y chanter Vêpres et Matines.
Parmi ses écoliers, se trouvait Etienne de Lexington, fondateur du collège des Bernardins à Paris en 1245 et futur abbé de Clairvaux. De retour en Angleterre, il enseigne à Oxford. Nommé archevêque de Cantorbery en 1234 par le Pape Grégoire IX (1227-1241), il se montre inflexible dans la défense des droits de l'Eglise, il s'attire la haine du roi. En ces circonstances, il ne fut soutenu ni par les autres évêques anglais, ni par son chapitre qui allait même jusqu'à l'injurier.
En 1240, suivant l'exemple de son prédécesseur, saint Thomas Beckett, il prend la résolution de se réfugier en France et se retire d'abord à l'abbaye de Pontigny, puis au monastère de Soisy, près de Provins, où il meurt le 16 novembre 1240. Il fut inhumé à Pontigny, le 20 novembre, en la fête de saint Edmond, martyr.
Les pèlerinages à saint Edme durèrent jusqu'à la Révolution. Nous avons de lui plusieurs écrits adressés à ses contemporains.
Près de Provins dans la région parisienne, en 1240, le trépas de saint Edmond Rich, évêque de Cantorbéry, qui, pour la défense de son Église, fut envoyé en exil, vécut parmi les moines cisterciens de Pontigny et mourut chez des chanoines réguliers.

Martyrologe romain

"C'est un devoir pour vous, mes enfants, d'aimer la paix, puisqu'un Dieu en est l'auteur, qu'il nous l'a recommandée, qu'il est venu pacifier le ciel et la terre et que de cette paix du temps dépend celle qui est éternelle ... Vivez en paix avec tous les hommes autant qu'il en dépendra de vous, exhortez vos paroissiens à n'être qu'un même corps en Jésus-Christ par l'unité de la foi et le lien de la paix." (A ses prêtres - Constitutions de 1236)

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