Elle était née scrofuleuse, laide et difforme. Sa mère mourut quelque temps après sa naissance et son père n'avait qu'aversion pour elle. Il se remaria et la belle-mère la haïssait*. Ils l'obligèrent à coucher sous l'escalier sur des sarments, lui donnant le minimum de nourriture et lui faisant défense d'adresser la parole aux enfants de sa belle-mère. Il en fut ainsi de l'âge de neuf ans jusqu'à celui de vingt-deux ans où elle mourut. Elle passait son temps avec les bêtes, aux champs. Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet. Mais tous les matins, elle entendait la sainte Messe laissant son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restant dans les limites qu'elle lui marquait avant de partir. Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie. Un matin son père la trouva morte sous l'escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d'authentifier sa sainteté. Elle fut canonisée en 1867.
* un internaute nous écrit: 'Germaine était orpheline de père et de mère, c'est son demi frère Laurent qui la recueillit chez lui et laissa sa femme Armande la traiter durement.'
A l'aube du grand siècle de Louis XIV, sainte Germaine Cousin meurt en 1601 à Pibrac, après avoir vécu dans la plus extrême pauvreté.
- Sanctuaire Sainte-Germaine de Pibrac (diocèse de Toulouse) (GoogleMaps)
- L'Eglise du Gers et son histoire - texte en pdf (diocèse d'Auch - Quelques saints gersois)
Illustration: sainte Germaine, église de Céret.
Orpheline, malade, pauvre, maltraitée par ses proches, elle est la sainte de tous ceux qui souffrent et que la vie malmène d'une manière ou d'une autre... Sainte Germaine est très honorée dans le département du Lot. Rares sont les églises où on ne trouve pas un souvenir de notre bergère sous forme de vitrail, statue, reliquaire ou même cloche baptisée Germaine. (site dédié à Sainte Germaine réalisé grâce aux documents qui font partie du patrimoine de la Paroisse de Pibrac.)
- Sainte Germaine est présente en statue dans l'église de Cheilly les Maranges en Saône et Loire.
Un internaute nous signale le travail de recherche qu'il a fait: 'Germaine Cousin, une petite bergère, une très grande sainte'
À Pibrac au diocèse de Toulouse, en 1601, sainte Germaine Cousin, vierge. Elle fut, dès son enfance, astreinte à une vie de servitude et frappée de maladies. Elle endura toutes sortes d'épreuves avec courage et un visage joyeux, et mourut pieusement à l'âge de vingt-deux ans.
Martyrologe romain
Martyr, disciple de saint Polycarpe (+ 168)