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Livry ou Laurus.
Il aurait été disciple de saint Méen et le roi Judicaël lui a octroyé des terres où il fonda un monastère près de Mauron en Brocéliande dans le Morbihan.
"Il viendrait vraisemblablement d'Angleterre d'une noble famille.
Mais sa légende le fit également naître à Tours sans préciser pourquoi, ni comment il arriva à St-Léry.
Toujours est-il qu'à Tours, il s'appelait alors Jérôme et qu'a son arrivé dans notre pays il se mit au service d'un prêtre. Celui-ci était très exigeant, et ne voulait pour faire sa messe, que l'eau de la fontaine de Lorfouillé qui était assez éloigné du presbytère. Il fallait que chaque matin, son domestique qui lui servait aussi la messe allât par n'importe quel temps lui chercher de l'eau. Cela ennuyait fortement le petit Jérôme. Or un matin, il neigeait et le froid était très vif. Le petit enfant de chœur s'en alla dans le jardin du presbytère, frappa la terre de son bâton en priant Dieu d'y 'faire sourdre une fontaine dont le goût serait le même que l'eau de la source de Lorfouillé' de manière à ce que le recteur ne s'en aperçut pas. Dieu exauça sa prière. Ce fut le seul miracle accompli par Léry dans son intérêt.
L'autre version fut qu'il vint d'Angleterre, plus précisément d'Aleth.
Il débarqua sur la côte de St Malo, puis après un bref séjour sur les bords de l'Oust, Léry fut accueilli par Judicaël qui lui donna l'ermitage d'Elocau. Il n'y trouva qu'un prémice de lieu de culte et quelques ustensiles de premières nécessités laissés par Elocau. Léry habita ce lieu de façon solitaire afin de s'adonner à la vie contemplative. Mais bientôt, attirés par la renommés de ces vertus, des compagnons se joignirent à lui, il dut alors se résoudre à construire d'autres cellules, et, cela aboutit à la construction d'un monastère (situé entre la doueff et l'actuel presbytère).
Cet homme était doté de vertus exceptionnelles. En compagnie de ses disciples, il s'efforça d'acquérir la perfection religieuse en pratiquant l'oraison (prière mentale sous forme de méditation), le détachement des biens terrestres et l'esprit inférieur. Tout ceci était très spirituel. Par sa bonté, il se concilia sans la rechercher l'estime de tous, grands et petits, simples paysans et grands seigneurs. Il était aimé de tous et particulièrement du roi Judicaël et des grands de sa cour, ce qui, à l'époque n'était pas facile à obtenir quand un prêtre désirait accomplir son devoir!
Aux paysans, il enseignait à bien cultiver la terre, à sauver leur âme en remplissant leurs devoirs de chrétiens. Apôtre de son pays et moine parfait, voilà les deux mots qui résument la vie de Saint Léry.
Il a suivi la ligne des grands moines bretons : Saint Guénolé (Saint de la pêche), Tugdual (Tréguier), Brieuc, Gildas, Samson, Malo et Meen."
(source: communauté des communes de Mauron en Brocéliande - visite guidée de Saint Léry écrite par Gaétan Laubé)
56430 Saint-Léry est desservi à partir de Mauron, diocèse de Vannes.