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Jouin, Jovin, Juvin ou Jovinus
Frère de saint Maximin de Trèves, jeune, il se retira pour vivre en ermite près de Loudun dans un lieu appelé Ension. Des disciples l'ayant rejoint, il y fonda un monastère qui devint Saint-Jouin-de-Marnes.
Une commune en fait mémoire: Saint-Jouin-de-Marnes 79600 dans le département des Deux-Sèvres.
"Le Diocèse de Poitiers conserve les traces, de siècle en siècle, de l'implantation du christianisme, de son développement et de sa fine irrigation dans ce territoire. Depuis les premiers vestiges à Ligugé, Civaux, Saint-Jouin-de-Marne et le baptistère Saint-Jean..."
"Confesser la foi en Pays thouarsais: l'évangélisation est arrivée très tôt dans ce pays. Saint-Jouin-de-Marnes est la deuxième église du diocèse, parmi les plus anciennes, me semble-t-il. L'abbé Jouin ne fut pas le seul à marquer de son empreinte le pays, d'autres figures ont marqué le Thouarsais. Ce qui me le fait dire, c'est la frise que l'on trouve, sous forme de linteau sur la porte d'entrée de l'église de Saint Martin de Sanzay. On y trouve, de gauche à droite : Saint Ruffin, Saint Fort, Saint Généroux, Saint Laon, Saint Clémentin, Saint Martin, Saint Jouin, Saint Paterne, Saint Sibillon, Saint Achard et Saint Honoré..." (source: diocèse de Poitiers)
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Saint Jouin de Marnes est une "abbaye fondée en Poitou vers 342, par Jovinus, frère de Saint Maximin, premier évêque de Trèves. La communauté adopta la Règle bénédictine en 507. Aujourd'hui : ne subsistent que l'abbatiale et quelques ruines." (source: abbayes.net)
"L'histoire de ce monument commence au IVeme siècle, bien avant sa construction, avec l'installation sur les lieux d'un ermite, appelé Jovinus, qui donnera son nom au site. Manifestant le désir de se soustraire du monde, il vient se réfugier au milieu des marais de la Dive, sur un site appelé Ension. Là il fonde un petit oratoire, autour duquel se forme très vite une communauté d'hommes partageant la même vocation contemplative. Au fil des des siècles, cette communauté s'agrandissant et se structurant autour des reliques de saint Jouin, le besoin d'édifier des bâtiments se fait sentir."
"Nous ne savons pratiquement rien sur Jovinus. Contrairement à d'autres saints de la même époque, sa vita n'a pas été dressée par un témoin contemporain. Il serait originaire de Mouterre Silly, dans le Loudunais, issu d'une famille aisée, peut être sénatoriale. Son frère, lui, serait plus connu puisqu'il s'agirait de saint Maximin, qui fut le premier évêque de Trèves. On estime que c'est vers 342 qu'il aurait fondé son petit oratoire sur le site d'Ension. A cette époque l'environnement était plutôt hostile à l'homme. Toutefois cet espace était traversé par une voie romaine allant de Poitiers à Angers, plus connue sous le nom de chemin de Saint-Hilaire. Ainsi, si le milieu environnant était propre au recueillement de la communauté, l'existence d'une voie de communication dut fortement contribuer au développement de l'idéal de vie monastique. Ension peut, à juste titre, être considéré comme un des premiers centres de diffusion du christianisme dans notre région." (source: association des amis de l'abbatiale Saint Jouin de Marnes)