Evêque de Nicomédie, il connut la violente persécution de l'empereur Maximien qui, en 288, fit périr les chrétiens par milliers. Capturé à son tour, il connut de cruels supplices, dont celui d'être attaché à une roue qui lui brisait les membres tandis que ses bourreaux le brûlaient au passage. Il fut enfin décapité.
Eusèbe de Césarée, l'historien de cette époque, nous apprend qu'un incendie avait ravagé le palais impérial de Nicomédie. La cause n'en était sans doute qu'une chandelle mal éteinte ou l'étincelle d'une cuisine. Mais ce fut l'occasion d'accuser les chrétiens et l'empereur décida une persécution violente. Ils furent très nombreux à être arrêtés dans un massacre épouvantable. Tous ceux qui n'avaient eu le temps de s'enfuir, furent brûlés vifs. Quelques-uns jetés à la mer. Saint Anthime n'était pas connu des soldats qui poursuivaient les chrétiens. Comme ils arrivaient à la ferme où il se cachait, il les reçut, les invita en leur disant: "Vous ne connaissez pas l'évêque Anthime? moi je le connais, je vous le livrerai tout à l'heure." Il leur offrit un repas comme pour fêter un heureux événement, puis il dévoila son identité. Il eut la tête tranchée.
À Nicomédie en Bithynie, l'an 303, saint Anthime, évêque et martyr. Durant la persécution de Dioclétien, il eut la tête tranchée pour avoir confessé le nom du Christ et obtint ainsi la gloire du martyre. Presque tout son troupeau le suivit: par sentence du juge, les uns furent décapités, d'autres livrés aux flammes, d'autres mis sur des barques pour être noyés dans la mer.
Martyrologe romain
(IVe siècle)
(+ 1782)
Martyr (+ 1716)