Irène de Château-Thierry, responsable de la commission diocésaine d'art sacré (Diocèse de Vannes) revient sur son histoire telle qu'elle est racontée dans la Chapelle Sainte-Tréphine de Pontivy (56): "Sainte Tréphine est un personnage semi-légendaire du VIème siècle dont la vie a souvent été considérée à l'origine du conte de Barbe Bleue. Cette sainte céphalophore est mentionnée la première fois au XIème siècle par le moine Vitalis de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys dans son ouvrage VIème de Saint Gildas. En Bretagne, elle est vénérée comme une sainte patronne des enfants malades et de ceux qui arrivent après terme.
La légende de Sainte Tréphine nous provient certainement d'un personnage historique qui épousa vers 550 Conomor, un dirigeant de la Bretagne médiévale. Sainte Tréphine aurait été tuée à l'entrée de Vannes, au Bondon, à l'endroit où se trouve une croix ornée d'un marteau et d'une hache."
Irène de Château-Thierry, responsable de la commission diocésaine d’art sacré (Diocèse de Vannes) revient sur son histoire telle qu’elle est racontée dans la Chapelle Sainte-Tréphine de Pontivy (56).
Sainte Tréphine est un personnage semi-légendaire du VIe siècle.
En Bretagne, elle est vénérée comme une sainte patronne des enfants malades et de ceux qui arrivent après terme.
Un internaute nous signale:
"Il y a une Chapelle Saint-Treffin à Callac commune des Côtes d'Armor."
Il y a un commune Sainte-Tréphine (22480), église de Sainte-Tréphine (Iliz Sant-Trifin) dans le diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier. On peut aussi y lire: En breton, la distinction du féminin et du masculin dans le mot «saint» n'apparaît que tardivement, le mot 'sant' étant valable pour les deux genres. On le voit dans plusieurs cas. Il s'agirait donc très vraisemblablement de Sainte Trifina.
Fêtée le 14 juillet, martyre, fille de Gwereg, chevalier du Pays d'Ereg (vannetais), épouse de Konveur «grand prince») et mère de saint Treveur. Sa vie apparaît en partie dans celle du grand saint Gildas/Gweltaz (dont l’œuvre littéraire a été éditée aux éditions du Pontig).
"Ferdinand Lot, en 1907, a démontré (ou a tenté de) que la vie de sainte Tréphine n'est que pure invention du rédacteur de la vie de saint Gildas, Vitalis, moine abbé de Rhuys vers 1060"
(source: Saints bretons connus et priés depuis des siècles mais qui n'ont jamais existé)