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On le dit apparenté à Charles Martel. Il est vrai qu'on le trouve à la cour de Pépin d'Hérstal, maire du Palais. Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert, évêque de Maestricht, l'entraînèrent vers la sainteté. La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu'il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une croix entre ses bois "Chasser un jour pareil ? pourquoi ne vas-tu pas prier?" Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs. Ce qui est historique, c'est qu'en 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d'être martyrisé. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
À Tervuren, dans le Brabant, en 727, le trépas de saint Hubert, évêque de Tongres et Mästricht. Disciple et successeur de saint Lambert, il déploya son activité à répandre l'Évangile à travers le Brabant et les Ardennes et à y combattre les mœurs païennes, et il bâtit à Liège une église où il transféra les restes de son prédécesseur. (au 30 mai au martyrologe romain)
Fils d'une ancienne esclave noire péruvienne et d'un noble espagnol castillan qui ne voulut pas le reconnaître, il supportera, toute sa vie, les humiliations et le mépris que lui attiraient sa naissance illégitime et le racisme dû à la couleur de sa peau. Dès son adolescence, il partageait son pain avec plus pauvre que lui dans les rues de Lima. A 22 ans, il entre comme tertiaire laïc dominicain à Lima, où il accomplira avec beaucoup de délicatesse et de patience sa charge d'infirmier. Sa bonté envers les chiens, les chats et même les dindons est immense, ce qui le rend très populaire auprès des populations indiennes. Un jour qu'il apprend que son couvent est couvert de dettes, il supplie le prieur de le vendre comme esclave puisqu'il est le fils d'une ancienne esclave: "pour être utile au moins à quelque chose dans la communauté." Ses journées se passent à recevoir, écouter et aider les pauvres. Ses nuits se passent en prière. Bientôt, malgré ses ruses de sioux, tous les frères savent qu'il 'ne faut pas s'étonner des extases de frère Martin' à qui le Seigneur donne tant de grâces mystiques.
Canonisé en 1962.
- illustration: Moniales St. Denis – La Réunion, source Saint Martin de Porrès << Patron de toutes les oeuvres sociales du Pérou >> Paris
autre illustration: Martin de Porrès - église Santa Rosa de las Monjas à Lima (GoogleMaps).
Il est un saint très populaire pour tous ceux qui ressentent qu'on les méprise ou qui souffrent profondément.
Au Pérou, non seulement les frères Dominicains mais tous les croyants ont une grande dévotion pour St. Martin de Porres.
A lire: Les "Fioretti" de saint Martin de Porrès, Apôtre de la charité - Éditions du Cerf, Paris 2006.
"Appelé couramment 'Martin de la charité', patron de la justice sociale, père des malades et des pauvres, saint Martin de Porrès est un intercesseur hors pair pour tous ceux qui sont dans le besoin."
Mémoire de saint Martin de Porrès, religieux dominicain. Né hors mariage à Lima, au Pérou, d'un chevalier espagnol et d'une mulâtresse, il dut traverser les difficultés provenant de sa condition de fils illégitime et de sang mêlé, mais dès son enfance il apprit l'art des médicaments, qu'il exerça ensuite largement, devenu religieux, en faveur des pauvres, menant une vie dure et humble de pénitence et de prière, irradiée de charité, jusqu'à sa mort en 1639.
(+ 758)
(IVe siècle)
Recluse à Cudot au pays de Sens (+ 1211)
Moine bénédictin (+ v. 1045)
(+ 1113)
Premier évêque de Clermont (+ v. 300)
(Ve siècle)
évêque dans les Abruzzes (+ 1130)
Abbé de monastères à Engelberg en Suisse (+ 1197)
Prêtre (+ 537)
Et ses compagnons, martyrs sous le règne de l'empereur Dèce (+ 250)
(+ 1584)
(+ 250)
(+ 525)
(VIe siècle)
Laïque italienne (+ 1978)
évêque d'Urgel en Catalogne (+ 1035)
(+ 1787)
Martyrs à Césarée de Cappadoce (+ v. 250)
Abbé en Bretagne, à Landévennec (VIe siècle)
Ermite breton (+ 540)
Martyr (?) à Ahmadan, en Perse (+ v. 421)
Ermite en Suisse (XIIe siècle)
Abbé (+ 846)
Mère de saint Gwénaël (VIe siècle)
évêque en Sicile (date ?)
Journaliste espagnol (+ 1971)
(Ve siècle)
Vierge de Flandre (XIe siècle)
Prêtre martyr (IIIe siècle)
Prêtre des Missions étangères de Paris et martyr (+ 1860)
(VIIIe siècle)
Évêque-abbé de Reichenau (+ v. 755)
Prêtre croate (+ 1944)
(VIIe siècle)
(Ve siècle)
Religieux de l'Ordre des Prêcheurs (+ 1319)
Mère de Saint Grégoire le Grand (+ v. 590)
Tertiaire franciscaine italienne (+ 1876)
Évêque d'Ancyre (VIIIe siècle)
(+ 304)