plus de 3,5 millions de pages vues par mois!
Selon l'historiographe saint Grégoire de Tours, il serait l'un des sept évêques envoyés par l'Église de Rome, à l'époque apostolique, pour évangéliser les Gaules. L'Église franque avait besoin de cette origine apostolique. Quoiqu'il en soit, l'Auvergne peut célébrer son premier évangélisateur, qu'il ait vécu au 1er siècle, ou qu'il soit venu au IIIe siècle de la métropole lyonnaise, qu'il s'appelle ou non Austremoine, car il y eut bien un premier pionnier de l'Évangile. Il est également fêté le 8 novembre.
"...Un texte célèbre de St Grégoire, évêque de Tours au VIe siècle, relate l'envoi dans les Gaules, depuis Rome, de sept évêques missionnaires, dont, pour l'Auvergne, Stremonius, saint Austremoine. Une date précise est même donnée: 250-251..." (diocèse de Saint-Flour), - Saint Austremoine - 8 Novembre : vidéo du diocèse de St Flour
A Mozac, un des faubourg de Riom, "une châsse en bois peint renferme les reliques de saint Austremoine." (diocèse de Clermont)
L'abbatiale Saint Austremoine d'Issoire: "La Pierre et la Foi" (diocèse de Clermont)
Des origines à 1317 le diocèse de Clermont fut l'un des plus grands de France. Ses limites étaient celles de la Civitas arvenorum ... Très vaste territoire dont le diocèse actuel n'a conservé qu'un peu plus du tiers. Le premier évêque fut Stremonius (Saint Austremoine), fin du IIIe siècle, début du IVe siècle. L'évangélisation, partit d'un faubourg d'Arvern - on ne disait pas encore Clermont - que Grégoire de Tours appelle Vicus christianorum. De là elle parvint aux vici (gros bourgs ruraux), tel Issoire qui, au VIe siècle, gardait le tombeau de Saint Austremoine, et Riom où la mémoire du prêtre Amabilis (Saint Amable) est restée en grande vénération.
'S. Austremonii episcopi et martyris, patroni principalis Diocesis Claromontensis', figure au Propre des Offices du Diocèse de Clermont à la date du 3 novembre (octave le 10 novembre).
Voir aussi sur le site du diocèse de Saint-Flour:
"Selon l'historiographe saint Grégoire de Tours, il serait l'un des sept évêques envoyés par l'Église de Rome, à l'époque apostolique, pour évangéliser les Gaules...
Ce schéma est vrai pour l'essentiel car il met l'accent sur la grande poussée évangélisatrice du IIIe siècle que consacra l'établissement de nouveaux sièges épiscopaux.
Mais il ne faut pas s'arrêter à la date de 250; la cité des Arvernes ne reçut en fait son premier évêque, Austremoine, qu'aux environs de l'an 300, puisque le troisième titulaire, saint Allyre, mourut en 384 ou 385. Ce qui ne veut pas dire, bien au contraire, qu'auparavant il n'y ait pas eu de chrétiens et peut-être nombreux en Auvergne. C'est même parce qu'il y en avait, qu'un évêque fut donné.
Austremoine fut-il martyr? C'est ce que tendent à faire croire trois Vies écrites du VIIe au XIe siècle, à Mozat et Issoire. Ces récits n'ont pas de consistance historique. Grégoire de Tours dit expressément le contraire. St Austremoine est enterré à Mozat."
Au 1er novembre sur le martyrologe romain: Chez les Arvernes, vers 300, saint Austremoine, évêque, qui fut, croit-on, le premier à annoncer dans la cité la parole du salut.
Martyrologe romain