Vénérable Domenica Caterina dello Spirito Santo

- décret du 18 décembre 2025 - biographie (en italien)
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Dominicaines de la Petite Maison de la Divine Providence, elle a connu une enfance et une jeunesse très mouvementées. Elle a toutefois trouvé dans le message évangélique le point de référence qui a inspiré sa vie et son action. Sans instruction et analphabète, elle nourrissait une foi simple et intense, alimentée par la prière et orientée vers une profonde dévotion mariale.
- 12 nouveaux bienheureux: 11 martyrs espagnols et un laïc argentin (VaticanNews, le 18 décembre 2025):
Originaire de la petite commune ligure de Ne, près de Chiavari, Domenica Caterina dello Spirito Santo, née Teresa Solari, vit le jour en décembre 1822. Orpheline de mère dès son plus jeune âge, elle passa la première partie de sa vie dans des conditions très difficiles, qui l'exposèrent à diverses maladies et lui valurent de nombreux et longs séjours à l'hôpital. En 1855, elle se lia d'amitié avec une autre jeune malade, Antonietta Cervetto, avec laquelle elle lança en 1863 une œuvre caritative visant à apporter une aide morale et matérielle aux jeunes filles indigentes. Sous la direction spirituelle du prêtre dominicain Vincenzo Vera, cette œuvre devint après quelques années la «Piccola Casa della Divina Provvidenza» (Petite Maison de la Divine Providence) et, le 4 juin 1870, Teresa revêtit l'habit de la nouvelle communauté en prenant le nom de sœur Domenica Caterina dello Spirito Santo.
Par la suite, afin d'assurer la direction dominicaine de l'Institut, les religieuses demandèrent l'agrégation officielle à l'Ordre des Prêcheurs, ce qui se produisit après la mort de sœur Domenica Caterina, survenue le 7 mai 1908 à Gênes. Elle se distingue par une foi simple et intense, nourrie par la prière et orientée vers une profonde dévotion mariale. C'est la pauvreté qu'elle a connue dans la première partie de sa vie qui l'a orientée vers l'aide et le secours aux jeunes filles en difficulté.
Un jour, alors qu'elle faisait l'aumône, elle frappa à une porte pour demander l'aumône : en échange, un homme la gifla et l'insulta. Elle resta impassible et dit calmement : « C'est pour moi, mais que me donnez-vous pour mes filles ? »
- Congregazione delle Suore Domenicane della Piccola Casa della Divina Provvidenza