Pèlerinage de Sainte Elidie (St Alyre du Bois d'Arlanc) diocèse de Clermont, 3ème dimanche de juillet.
- institution Saint-Alyre
- une commune rappelle son nom: 63220 St Alyre d'Arlanc, paroisse Saint Jean-François Régis en Livradois-Forez
Vierge et martyre d'Auvergne, vers le Xe siècle. Confidente de la châtelaine de Poulargues (Saint-Sauveur-la-Sagne) dans la haute vallée de la Dore, elle fut victime de la jalousie des autres domestiques qui la firent emprisonner à la mort de sa protectrice. Le châtelain s'éprit alors d'Elidie qui s'enfuit dans la forêt où son chien la retrouva et lui apporta sa nourriture. Mais ses bourreaux finirent par la découvrir et ils l'abattirent d'un coup de hache. Son culte est attesté dès le XVIIe siècle. Elle a donné son nom au village de Sainte-Elidie (Sancta Illidia en 1373), devenu par altération Saint-Alyre-d'Arlanc. Dans cette localité, les reliques de la sainte sont abritées dans une chapelle voisine de l'église. Fête le 13 septembre.
Grand livre des saints: culte et iconographie en occident - page 194
Saint-Alyre-d'Arlanc 63220
Au XIIe siècle est fondé le prieuré de St Alyre, rattaché à l'infirmerie de l'abbaye de la Chaise-Dieu. C'est à cette époque que se déroule l'histoire tragique d'Hellidie (Elidie), jeune servante, originaire de Germalanges, tuée par les hommes du seigneur de Poulargues dont elle refusait les avances. Elle donna son nom à la paroisse, celui de Saint Jean d'Entraigues étant définitivement abandonné. Hellidie a évolué en Helyre (début du XVIIème siècle) puis Allire (fin du XVIIe siècle) et enfin Alyre.
Le troisième dimanche de juillet, la fête patronale et le pèlerinage de Sainte Elidie réunissent non seulement les fidèles de l'église catholique mais aussi tous ceux qui veulent rendre hommage à une des premières féministes, résistante aux excès de la féodalité.
La légende raconte que la petite Sainte Elidie, née à Germalanges, à une époque indéterminée, était entrée toute jeune au service du seigneur de Poulargues. Puis elle refusa aux avances du seigneur qui la jeta au cachot. Elle s'enfuit, fut rattrapée puis blessée gravement. Elle lava alors ses plaies dans la fontaine "roumée" et expira sur le site actuel de la chapelle.
Depuis, dans l'eau de la fontaine, seuls les cœurs purs peuvent encore apercevoir trois gouttes de sang...
La chapelle des bois, lieu de son martyre, a été construite en 1890 et est chaque année l'objet d'un pèlerinage, le troisième dimanche de juillet.
(Terres d'Auvergne)