ou Caltry.
Il avait vingt-sept ans quand il succéda à saint Lubin. C'était, aux dires de ses contemporains, un homme d'une grande douceur et d'une grande bonté. Nous le trouvons au concile de Tours en 567 et aux conciles de Paris en 556 et 573. Il n'avait que 38 ans quand il fut rappelé à Dieu.
Ses reliques se trouvent dans une châsse de la cathédrale de Chartres.
En 1703, on découvrit le sarcophage de saint Calétric et sur l'inscription le mot octobris a été substitué au mot septembris qui est encore apparent.
La fête de saint Calétric, célébrée primitivement le 4 septembre fut reportée aux nones d'octobre, jour de l'invention des reliques du Pontife. (Voir Le Blant, Inscriptions chrétiennes de la Gaule, t. I, p. 307.)
La fête de saint Calétric qui, dans le Bréviaire de Chartres, est portée au 8 octobre, à cause de la fête de saint Serge et saint Bacche tombant le 7, est célébrée le 4 octobre dans le diocèse de Blois.
Les œuvres du poète Fortunat, évêque de Poitiers et ami de Calétric, contiennent une épitaphe ou plutôt un panégyrique de ce prélat. (D. Bouquet, Rec. Il, 492. p.6)
(Source: Cartulaire de Notre-Dame de Chartres)
À Chartres, vers 573, saint Calétric, évêque, qui succéda à saint Lubin et se montra d'un esprit bienveillant, prêt à toute bonne œuvre. (4 septembre au martyrologe romain, 8 octobre dans le diocèse de Chartres)
Martyrologe romain