C'était un jeune homme très doué qui fut appelé à de hautes fonctions impériales à Constantinople. Mais il préférait mener une vie de désordre. La rencontre d'un saint homme, moine au monastère de Stoudion, lui révéla une autre vie, toute intérieure et plus enrichissante. Favorisé d'expériences spirituelles très profondes, il n'en retombe pas moins dans ses errances. Converti à nouveau, il entre au Studion pour ne plus tomber et pour vivre aux côtés de son Père spirituel. Mais au monastère, on ne choisit pas son confesseur. Syméon ne peut pas se plier à cette exigence et à l'observance stricte de la Règle. Il se voit chassé de son monastère. Il entre alors à Saint-Mamas, un petit monastère en pleine décadence dont il devient l'higoumène, le supérieur. Embrasé d'amour pour le Christ, il entreprend de réformer sa communauté par de vigoureuses catéchèses. Certains moines qu'il dérange, tentent de le supprimer. Il connaît aussi la contradiction en haut-lieu, à cause de son obstination à revendiquer la possibilité d'une expérience directe de l'Esprit-Saint. Bien qu'il ait transformé Saint-Mamas en un centre de sainteté et de rayonnement spirituel, il finit par s'en faire exclure à nouveau et meurt peu après en exil.
C'est l'un des plus grands mystiques byzantins, ce qui lui valut son surnom de "théologien - le contemplatif de Dieu."
Durant l'audience générale du 16 septembre 2009, le Pape a tracé le portrait de Siméon le Nouveau théologien, "un moine d'Asie mineure dont les écrits eurent une forte influence sur la spiritualité orientale, notamment pour ce qui est de l'expérience d'union mystique à Dieu". Benoît XVI a ensuite indiqué que Siméon, né en 949 en Galatie (mort en 1022), avait abandonné une carrière publique au service de l'empereur pour entreprendre "dans un monastère de Constantinople un chemin d'union avec Dieu sous la conduite spirituelle de Siméon le Pieux... Sa réflexion tourne autour de la présence de l'Esprit dans les baptisés et la conscience qu'ils doivent avoir de cette réalité spirituelle". Pour lui, la véritable conscience de Dieu "naît d'un processus de purification intérieure..., passe par un repentir profond et un regret sincère du péché commis, afin de parvenir à l'union avec le Christ, source de toute joie et paix".
Puis le Saint-Père a rappelé que "le saint moine oriental appelait tous à être attentifs au spirituel. Si à juste titre on se préoccupe de notre croissance physique et intellectuelle, il est encore plus important de ne pas négliger notre croissance intérieure, qui consiste dans la connaissance de Dieu et dans sa communion, dans l'expérience de son aide constante et totale". Rappelant aussi que Siméon "trouva la preuve de ce que l'amour est la source de l'expérience de l'action du Christ dans notre âme", il a souligné combien "l'amour de Dieu grandit en nous si nous lui restons unis dans la prière et dans l'écoute de sa Parole. Seul cet amour divin ouvre nos cœurs à autrui, nous sensibilise à ses besoins, nous rend frères en nous invitant à répondre par l'amour à la haine, par le pardon à l'offense". Dans sa jeunesse, le futur théologien "trouva un directeur spirituel qui l'aida grandement et pour qui il garda toute son estime". Ce type de lien est toujours valable, "pour les prêtres, les consacrés ou les laïcs, les jeunes notamment, invités à recourir aux conseils d'un père spirituel capable d'accompagner chacun dans une meilleure connaissance de soi-même, de conduire chacun vers l'union personnelle avec le Seigneur, de manière à ce que toute vie soit mieux conforme à l'Evangile... Pour aller vers Dieu, on a toujours besoin d'un guide, d'un dialogue. Ce n'est pas possible avec la seule aide de nos raisonnements. Là -a conclu Benoît XVI-, "se trouve également le sens de l'ecclésialité de notre foi, la rencontre d'un guide".
(source: VIS 090916 430)
évêque de Séleucie et ses compagnons martyrs au temps du roi Sapor (IVe siècle)
(+ 1594)
évêque de Jérusalem et martyr (+ 107)
(+ 1430)
(+ 1644)
Ermite (+ 1036)
(+ 1289)
(IVe siècle)
Et Jean, ermite, son compagnon (VIe siècle)
Hagiographe byzantin (Xe siècle)
Ermite orthodoxe (+ 1200)
Prêtre et anachorète (+ 592)
Religieux (Ier siècle)