ou Jalle, consacrée vierge à Valence au VIe siècle, vécut dans la prière constante et le dévouement aux pauvres et aux malades.
Fort riche, elle ne jugea pas nécessaire de se retirer dans la solitude pour mener une vie d'austérité et de pauvreté. Les malheureux de toute condition venaient dans sa maison comme des amis et elle les servait, aidée de plusieurs jeunes femmes. Sa prière protégea sa ville au moment de l'invasion des Lombards. Elle ne survécut pas longtemps à cette délivrance miraculeuse.
"La bibliothèque du Vatican possède un manuscrit du XIe siècle qui reproduit la vie de sainte Galle.
En présence de sept évêques, elle reçoit le voile des vierges à Valence qui l'invoquera par la suite dans ses solennelles litanies et gardera vivant son culte. Revenue dans son pays, le Pagus Baginensis, une vallée des environs de Nyons, elle en devient la bienfaitrice grâce à sa continuelle intercession. Elle sauve la population assiégée par les barbares.
On l'ensevelit à Bagenum, dans une église dédiée à saint Étienne mais qui portera bientôt, comme le village lui-même, le nom de Sainte-Jalle.
Le contexte religieux et social semble fixer cette vie à la fin du VIe siècle."
(Sainte Galle, vierge - diocèse de Valence 6 novembre)
- site de la paroisse Sainte Jalle
'Gros village de la fertile et riche vallée qu’on appelait le grenier des Baronnies, Sainte-Jalle était à l’époque romaine le centre du pagus Bag(inensis)... Au haut Moyen Âge, les moines de l’abbaye de Bodon de Saint-May, s’y installent au VIIe siècle et lui donnèrent le nom de Sainte-Galle, la vierge chrétienne qui, d’après la légende, avait mis les barbares en fuite sous les murs de Valence. Ce nom fut changé, à travers les siècles en celui de Sainte-Jalle...' village de Sainte-Jalle 26110